Avec la participation de nombreux docteurs, chercheurs, étudiants et associations du domaine sportif, cette rencontre a réuni les travaux de différentes universités et instituts d'Algérie et d'ailleurs, notamment du Soudan, d'Egypte et d'Arabie Saoudite. Initié en collaboration avec l'Institut des sciences et techniques physiques et sportives (ISTAP), le colloque a pris des airs de congrès pédagogique, scientifique mais également juridique, compte tenu des différentes facettes relevées par les intervenants. En effet, si certains chercheurs ont mis en exergue, les dommages qui menacent la carrière professionnelle d'un athlète et les moyens mis en place pour sa protection et sa prise en charge, notamment suite à une blessure ou après la fin de sa carrière, d'autres ont relevé l'importance d'une couverture sociale pour l'ensemble des professionnels du monde sportif, en pointant du doigt les lacunes d'une législation algérienne, classée pourtant parmi les 20 meilleures dans le monde en termes de couverture sociale, selon un intervenant, mais qui reste en deçà des attentes réelles des professionnels du sport, tant son application demeure superficielle. La corruption dans le monde sportif a aussi été au menu, notamment dans les pays arabes, qui souffrent de l'absence de commissions de contrôle qui mettraient à l'abri la pratique sportive des bavures et dérives. Il a aussi été souligné que la raison du recul du niveau sportif professionnel en Algérie est liée au manque d'institution pédagogiques sportives censées accompagner les enfants et les adolescents qui pratiquent le sport de haut niveau dans un parcours adapté à leurs besoins et à leur mode de vie et de la disparition des classes sport et études, qui contribuaient autrefois efficacement à un renouveau du professionnalisme et de la pratique du sport de haut niveau dans notre pays.