Après avoir été squattées pendant des années, les rues Bouzrina et El Kama, retrouvent enfin leur fluidité. Désormais, piétons et automobilistes peuvent y circuler sans être contraints de subir les désagréments causés par les petits revendeurs qui obstruaient la voie. Cette opération menée manu militari par la puissance publique destinée à faire débarrasser le plancher a fait des mécontents qui ont fini par verser leur fiel sur l'APC. Les commerçants, quant à eux, lâchent un grand ouf dans la mesure où la viabilité commerciale en pâtissait devant la concurrence déloyale du négoce de la rue. Faut-il signaler aussi que d'autres artères demeurent occupées par de petits revendeurs qui se bousculent pour accaparer des pans de trottoirs, à l'image de la rue Ali Amar (ex-Randon) ou les arcades de l'avenue Boubella où il n'est pas facile de se frayer un chemin. Là aussi, « l'administration communale est appelée à sévir de toute sa rigueur si elle tient à éviter dans quelques mois à être mise devant le fait accompli », nous lance un propriétaire de magasin.