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Délocalisation des entreprises polluantes et à risque : Qui ordonne quoi ?
Publié dans El Watan le 15 - 02 - 2010

Les habitants de plusieurs quartiers souffrent le martyre à cause de l'air pollué et des odeurs nauséabondes qui se dégagent des usines.
Les activités professionnelles continuent de se développer dans les centres urbains de la capitale. Les risques d'incendie se multiplient généralement à cause des déchets non traités et de l'air pollué qui se dégage de ces usines. Les habitants de plusieurs quartiers souffrent en plus des odeurs nauséabondes qui se dégagent qui s'en dégagent. Les exemples les plus édifiants cités à titre illustratif sont certainement la cimenterie de Raïs Hamidou, les différentes usines de détergents situées à Hussein Dey, les différentes unités de fabrication de la société nationale de tabac et d'allumettes (SNTA). Le dossier de la délocalisation ne semble pas préoccuper les autorités publiques, puisque ce n'est que maintenant que « les choses commencent à se matérialiser », nous affirme Mme Guemmache, élue FLN, à l'APW d'Alger.
Le dossier, semble-il, est toujours au stade de l'étude, car aucune mesure concrète n'a été décrétée pour limiter les conséquences de la pollution et du paysage peu urbanistique reflété par la plupart des quartiers de la capitale. Un élu de la commune de Bab El Oued estime que la solution réside dans la délocalisation des unités de production vers les zones industrielles qui sont dotées de système d'évacuation des eaux usées et de facilité de mobilité en cas d'accident. La même source cite l'exemple de l'unité de production de la SNTA qui devrait être déplacée vers la zone industrielle de Réghaïa.
Ce projet, datant de plusieurs années, n'a pas encore vu le jour. Les élus ne disposent pas de prérogatives leur permettant d'interpeller les entreprises, afin d'achever les démarches de délocalisation et pour laquelle l'entreprise reste souveraine. L'élu de Bab El Oued estime que seule une mobilisation de la société civile peut contraindre ces entreprises à faire preuve de plus de respect aux normes de protection de l'environnement ou à se déplacer vers d'autres zones d'activités, car elles ont été construites avant la mise en place du tissu urbain. Il faut dire que les APC sont peu regardantes sur les risques engendrés par les ateliers et autres locaux d'activités ayant obtenu des autorisations d'activité sans aucune contrainte sur la préservation de la santé du voisinage.
Le Club sur les risques majeurs tire la sonnette d'alarme concernant l'absence de gestion des risques liés aux activités professionnelles en milieux urbains. « Au sommet déjà, il y a absence de plan de gestion des risques pour les grands projets », nous a-t-il déclaré en citant l'exemple des dangers encourus par la population de la capitale si un des projets situés dans une zone géographique restreinte explose. Notre interlocuteur cite la station de dessalement de l'eau de mer, la centrale électrique, toutes deux situées au Hamma, ainsi que l'unité de la SNTA de Hussein Dey qui se trouve à un jet de pierre des deux autres édifices.
« Cela prouve que nos responsables n'ont aucune culture de la gestion des risques », explique M. Chelghoum qui souligne aussi que cette « ignorance » de la culture du risque est visible aussi au niveau des petites usines et ateliers situés dans les quartiers peuplés. Pour pallier cette situation, puisque ces usines sont déjà installées n'importe où, explique-t-il, « il faut au moins les obliger à se soumettre aux normes de la protection » pour réduire les conséquence en cas de catastrophe.


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