Les adjoints de l'éducation se mettent, eux aussi, en ordre de bataille. Ils promettent de radicaliser leur action après « une réunion stérile et infructueuse qui a eu lieu, hier, entre le Conseil national des adjoint de l'éducation (CNAE) et un représentant du ministère de l'Education nationale ». Le Syndicat des adjoints de l'éducation, affilié au Snapap, a dû quitter ladite réunion qui n'a duré que quelques minutes, selon le président du CNAE, H. Touati, préférant ainsi mettre la pression sur la tutelle à travers la mobilisation de ses troupes. Les adjoints de l'éducation prévoient comme action de se joindre à la grève des enseignants et, à long terme, de « boycotter les inscription de la rentrée de l'année prochaine si nous arrivons à organiser nos rangs », a ajouté M. Touati. Les revendications des adjoints, qui sont au nombre de 80 000, selon le syndicat, portent essentiellement sur le droit à la promotion au poste de surveillant général « conformément au statut 90/49, la réhabilitation de tous les adjoints de l'éducation dans leur cadre pédagogique et éducatif et enfin leur classement à la catégorie 10 ». Des revendications sur lesquelles le Syndicat des adjoints de l'éducation n'est pas prêt à faire de concession, comme souligné dans son communiqué.