Les présidents d'APC de certaines communes ne reçoivent plus les citoyens, bien qu'une journée de réception soit prévue par chaque P/APC pour écouter leurs doléances. C'est ce que des citoyens de Sidi M'hamed ont dénoncé, hier, après la fin de non-recevoir qui leur a été signifiée à l'entrée du siège de ladite APC. « Des agents de sécurité ont empêché toute entrée dans l'enceinte du siège, sous prétexte que le maire était en réunion », racontent-ils, déçus d'avoir été refoulés à la porte. Le lundi est la journée de réception « décrétée » par cette APC. « Pourtant cela fait deux ans que je viens ici dans l'espoir de voir le maire, mais à chaque fois, j'en suis empêchée », témoigne une femme habitant le groupe HLM à la place du 1er Mai, qui essaie de faire valoir son droit à un logement. Cette femme explique que 25 personnes devraient être reçues chaque lundi par le P/APC, « mais ce ne sont que dix personnes qui sont reçues en fin de compte ». Une autre dame dénonce les méthodes « peu courtoises » que les agents de sécurité auraient utilisées pour la faire sortir des locaux de l'APC. Contacté à ce propos, Mokhtar Bourouina, président de l'APC de Sidi Mhamed, a rejeté en bloc l'accusation des citoyens. « Pour la journée d'aujourd'hui (midi avant-hier, ndlr), j'ai reçu au total 20 personnes », a-t-il souligné. Le premier responsable de cette commune a tenu à préciser que la réception des citoyens se fait après une demande déposée au préalable. « Nous appelons ensuite le citoyen par téléphone pour lui communiquer la date de son rendez-vous ». Selon notre interlocuteur, les citoyens déçus, se sont certainement présentés à l'APC sans demande préalable, ou ne sont pas encore programmés.