Les mis en cause, dont le principal accusé, un médecin exerçant à l'université Abderrahmane Ibn-Khaldoun de Tiaret, ont été pris en flagrant délit avec un impressionnant arsenal médico-chirurgical dans un appartement privé. Le juge d'instruction de la première chambre du tribunal de Tiaret a décidé, avant-hier, en début de soirée, la mise sous mandat de dépôt de sept personnes dont un médecin, un infirmier et une femme, accusés de « pratique illégale de la médecine (avortement) et association de malfaiteurs ». Les prévenus (quatorze personnes) ont été présentés avant-hier après-midi au terme d'une longue filature par la police judiciaire à la cité dite OPGI au-devant du procureur de la République. Selon une source judiciaire, les mis en cause, dont le principal accusé, un médecin exerçant à l'université Abderrahmane Ibn-Khaldoun de Tiaret, ont été pris en flagrant délit avec un impressionnant arsenal médico-chirurgical dans un appartement privé. L'une des jeunes victimes qui voulait avorter s'en est sortie avec des séquelles et a été dirigée avant-hier vers le service de gynéco-obstétrique. Sept autres personnes, dont des témoins, ont été mises sous contrôle judiciaire. L'affaire a fait grand bruit dans le milieu universitaire où est employé le médecin et il y a probabilité que cette scandaleuse affaire éclabousse d'autres gens.