Invités à l'initiative du bureau de wilaya de l'union nationale des handicapés, les représentants de 5 associations de handicapés moteurs et déficients mentaux se sont retrouvés pour débattre des problèmes vécus au quotidien par leurs adhérents. Abritée au siège de l'association des handicapés moteurs d'El Khroub, cette rencontre a regroupé les délégués des associations de Ouled Rahmoune, Ibn Ziad, Constantine et El Khroub. L'assistance s'est d'emblée penchée sur les points qui lui tenaient le plus à cœur, restés à ce jour sans écho et donc sans solution, ont-ils regretté. Et ce, affirment-ils, malgré moult démarches et correspondances adressées à qui de droit. Notamment sur le sujet qui fâche le plus : les sempiternels problèmes rencontrés par les handicapés au niveau des administrations et des services publics. Ils disent, à ce propos, être victimes de la déshumanisation de certains services publics. Un volet totalement négligé, il faut l'avouer, si ce n'est les quelques rares institutions qui se sont conformés aux lois régissant cet aspect de la prise en charge de cette catégorie particulière de la population. Pointant du doigt l'absence de dialogue social (un aspect essentiel à leurs yeux pour faire avancer les choses), les représentants des associations appellent de tous leurs vœux la réactivation des réunions périodiques habituellement tenues avec leurs partenaires privilégiés, à savoir la direction de l'action sociale (DAS), la Cnas et la Casnos. Plus aucune rencontre n'a été organisée depuis une année, déplorent-ils, d'où la persistance d'un certain nombre de points de friction, dont les problèmes vécus par de nombreux handicapés privés, pour une raison ou une autre, de couverture sociale.