Essais nucléaires Le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, a demandé jeudi au Sénat américain de ratifier le Traité d'interdiction des essais nucléaires (CTBT), afin de renforcer le consensus international contre la prolifération des armes nucléaires. L'Administration Obama avait prévu cette année un budget de sept milliards de dollars pour le maintien des laboratoires nucléaires, contre 624 millions de dollars l'an dernier. Les Etats-Unis observent un moratoire sur les essais nucléaires depuis 18 ans, mais M. Biden a précisé que la ratification du CTBT pèserait dans la balance pour les efforts américains en faveur de la non-prolifération. Le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) limite la possession des armes nucléaires aux cinq pays membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine). Accusations Le président gambien, Yahya Jammeh, a rejeté les accusations de mauvaise gouvernance, à l'occasion du 45e anniversaire de l'indépendance de ce petit pays, régulièrement critiqué pour ses violations de droits de l'homme. Yahya Jammeh a réaffirmé que son gouvernement avait apporté le développement à la Gambie où il règne en maître depuis un coup d'Etat militaire. « Après 45 ans d'indépendance, aujourd'hui, nous avons plus de 600 diplômés ici en Gambie, 50 docteurs en médecine, en 15 ans, formés par le gouvernement de la Gambie », a déclaré Jammeh, qui avait pris le pouvoir à l'âge de 29 ans et en a aujourd'hui 44. « Nous voyons la différence entre la Gambie qui a été pendant 400 ans sous l'autorité britannique et la Gambie durant les 30 années qui ont suivi l'Indépendance puis les 15 ans après la Révolution du 22 juillet (date de son putsch de 1994 qui renversa Dawda Jawara, ndlr) », a-t-il ajouté. Ces festivités intervenaient quelques jours après l'expulsion la représentante de l'Unicef. Amnesty a alors dénoncé les arrestations illégales et détentions arbitraires dans des prisons secrètes en Gambie. Pas de guerre Une guerre des communiqués oppose Londres à Buenos Aires, 28 ans après le conflit anglo-argentin aux Malouines, mais cette fois la rivalité séculaire sur la souveraineté de l'archipel se double d'un nouvel enjeu majeur : l'or noir de l'Atlantique Sud. En dépit de la nouvelle dimension économique, la guerre des Malouines/Falklands II n'aura pas lieu, assurent diplomates et analystes. Londres, qui entretenait en 1982 un maigre détachement de Royal Marines aux Falklands (nom anglais des Malouines) dispose aujourd'hui d'une solide garnison dissuasive, dotée de moyens terre-air-mer. « Quand l'argent commencera à couler à flot, la Grande-Bretagne, les Falklands, l'Argentine, tout le monde en bénéficiera », prédit le Daily Telegraph. En 1982, la junte argentine avait envahi les Malouines dans l'espoir de redorer son blason. L'aventure a été fatale à la dictature. Quant à Margaret Thatcher, au plus bas dans les sondages, elle a reconquis l'archipel et un troisième mandat, au terme d'une guerre de 74 jours qui a fait 904 morts au total.