A cause de la persistance du débrayage du corps médical, les structures de santé implantées dans les communes Baraki, Sidi Moussa et les Eucalyptus sont paralysées. Les souffrances de la population rurale sont importantes. Certains d'entre eux sont contraints, de par la proximité d'El Harrach, de se rabattre sur l'hôpital Zemirli, où l'affluence des malades venant de la région d' Alger Est est très intense et se complique de jour en jour devant l'insuffisance d'encadrement au service des urgences et des moyens. Les cas les plus graves évacués à Zemirli seront par la suite transférés vers l'une des grandes structures de la capitale, en particulier celles de Kouba, d'Hussein Dey ou de Mustapha Pacha. Les familles de malades souffrant de maladies plus graves se dirigent vers les cliniques privées à Alger. Selon certains élus et représentants des quartiers, à Raïs, à Gassem et aux fermes, parmi d'autres sites ruraux, « le service médical minimum doit être assuré », afin de prendre en charge les cas d'urgen- ce. La réhabilitation est aussi recommandée au niveau des centres de santé existants, d'autant plus qu'il est constaté un ralentissement des travaux de construction de nouvelles structures sanitaires prévues au titre du plan de développement communal de 2010.