Deux élus de l'APC de Tala Hamza s'insurgent contre une « mauvaise » gestion des affaires de la commune par l'exécutif. Dans une déclaration publique, les deux élus (du RCD), Rachid Bahloul et Zahir Abdenouche, étayent leur réquisitoire par une série de griefs dont la « mise aux oubliettes » d'un don (matériel médical et informatique) provenant d'une association suisse alors qu'une promesse d'une gestion transparente aurait été faite. Du matériel roulant défectueux (une Nubira), réformé de surcroît est-il précisé, serait remis en circulation après avoir déboursé 200 000 DA pour sa réparation. S'agissant du développement de la commune, les deux élus se disent outrés par la nature de l'aménagement opéré sur le lieudit Tala Khedidja, mitoyen au siège de l'APC. Ils font enfin cas d'un lot de briques qu'on « ne retrouve nulle part » et évoquent à la base de leur récrimination l'existence d'un bon de livraison, dont ils ont eu vent de manière « anonyme ». Contacté par nos soins, M. Smili, le P/APC, rejette tout en bloc. Au sujet du don, il affirme que le matériel médical aurait été dispatché sur l'hôpital d'Amizour et la polyclinique de Tala Hamza tandis que les ordinateurs sont « toujours visibles » au niveau de l'APC. M. Smili soutient la réparation de la Nubira pour « utilité de service ». Quant à l'aménagement de Tala Khedidja, il répond que le projet avait été inscrit à la majorité de l'assemblée, l'exécutif ayant jugé indispensable d'orner un lieu « qui est devenu un dépôt de détritus ». Sur le dernier point, faisant état de briques volatilisées, le maire défie les deux élus de déposer plainte.