Les coupures fréquentes du courant électrique à l'université de Blida perturbent souvent le cours normal des différentes sessions d'épreuves de moyenne durée (EMD). « Si des mesures pour l'impression et le tirage des sujets d'examens sont prises à l'avance, il n'en demeure pas moins que les coupures brusques et soudaines du courant électrique sont fatales pour le matériel en régime de fonctionnement », alerte un responsable de l'université de Blida. Des préjudices peuvent aussi affecter les réactifs chimiques utilisés dans les séances de travaux pratiques en laboratoire. « Il est fréquent que des séances de travaux pratiques accusent quelques retards dans la progression des travaux, en raison, principalement, des coupures répétées du courant électrique », ajoute notre interlocuteur. La dotation de l'université de Blida en groupes électrogènes, comme cela a déjà été promis il y a de cela plus d'une année, du moins pour les départements dont le besoin en courant électrique est primordial, ne semble pas « relever des priorités urgentes », déplore ce même responsable. Pourtant, dans certains départements, d'anciens groupes électrogènes existent, apprend-on, mais ils nécessitent quelques opérations de réhabilitation. Des sollicitations ont déjà été formulées à l'adresse des instances compétentes, mais, nous explique-t-on, aucune suite favorable n'a été donnée aux différentes démarches entreprises dans ce sens.