Plus de 5 000 personnes, habitant la cité Belaâzem, au chef-lieu de la commune de Aïn Azel, vivent dans une grande peur à cause des risques d'électrocution. En effet, des câbles électriques passent au-dessus des toits de leurs maisons, et les autorités laissent faire, malgré les plaintes répétées de la population. Par conséquent, le nombre de victimes ne cesse d'augmenter. Le premier cas enregistré était celui d'un maçon qui faisait des travaux au niveau d'une maison, non loin du chef-lieu de la daïra ; il est mort sur le coup, par électrocution. Une autre victime, une femme, qui était en train d'étendre son linge, a eu de graves brûlures au bras. Même les enfants ne sont pas épargnés, le petit S.B., qui jouait près des câbles, s'est retrouvé totalement paralysé. Et la liste est longue. Notons que le câble, qui est d'une intensité totale de 30 kW, s'étendant sur un kilomètre, sert de dépannage pour la région en cas de rupture de courant électrique, et passe presque sur tous les toits et balcons des maisons. Il a même empêché de nombreux habitants de mener des travaux d'agrandissement ou de construction, vu qu'il se trouve à 20 ou 30 cm des façades. D'autres se sont retrouvés à « partager » leurs habitats avec des pylônes d'électricité, dont un nombre considérable se trouve à l'intérieur des maisons. Et au lieu de trouver des solutions rapides, car il s'agit de la sécurité des citoyens, certains trouvent le moyen de polémiquer. Une source officielle nous a fait savoir que le processus nécessite la modification du réseau en le faisant passer sous terre pour éviter tout danger, alors qu'un autre a souligné que les services concernés œuvrent pour éliminer définitivement la menace, à la cité Belaâzem et dans d'autres zones du département de Aïn Azel, qui connaissent le même problème. Et d'ici là, les citoyens prient pour éviter d'autres drames.