Initiée par l'association locale de la préservation et la protection du patrimoine El Manar, cette manifestation culturelle s'est distinguée par des récitals poétiques animés par des poètes et des troupes d'artistes versés dans le genre musical populaire. Ce rendez-vous culturel vise à contribuer à la préservation du patrimoine immatériel de la région et l'échange entre les poètes, en plus de l'ancrage d'un chant authentique, en tant qu'une des composantes de l'identité, surtout chez les nouvelles générations, selon les organisateurs. Le président de l'association organisatrice a indiqué que le festival revêt une grande importance, notamment en matière de promotion et de valorisation de patrimoine culturel immatériel de Ouargla et d'encouragement des jeunes talents. Ahmed Daoui s'est dit satisfait de ce premier rendez-vous, qui a vu la participation de Abderrahmane Belaâla, grand poète de Ouargla, qui a indiqué que la poésie populaire et la chanson bédouine ont besoin d'une relance réelle, en contribution de tous les acteurs concernés, ajoutant qu'il est nécessaire, maintenant, d'encourager ce genre artistique à Ouargla, non seulement à travers les festivals, mais aussi par la création d'espaces de rencontres pour débattre des différents sujets liés à sa promotion. De nombreux poètes populaires ont animé un récital poétique glorifiant la beauté du Sahara et de la femme bédouine, la mère, la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 et la manifestation populaire du 27 Février 1962 à Ouargla. La première édition du Festival de la poésie, qui s'est déroulée en présence de figures culturelles et artistiques locales et un public nombreux, a vu la participation d'une trentaine de poètes, ainsi que de sept groupes de la chanson bédouine.