La journée d'étude consacrée aux marchés publics et organisée, hier, au musée d'El Moudjahid d'Oran par l'Association générale des entrepreneurs algériens, au profit des entreprises locales, a permis de « discuter et d'éplucher le code des marchés publics en présence d'un juriste qui a expliqué aux entrepreneurs algériens la nécessité de revoir les dispositions contenues dans l'ancien code, et ainsi dégager des propositions concrètes pour l'encouragement de l'entreprise nationale », nous a déclaré M. Belkheir, le président de l'AGEA d'Oran. Il est à signaler la présence de M. Mesli, représentant du ministère de Ressources en eau, et d'un des membres de la commission chargée de préparer les nouveaux amendements du nouveau code des marchés, qui s'est dit favorable à une participation plus active des entreprises algériennes. L'AGEA a introduit 25 propositions dans le cadre de la préparation du nouveau code des marchés publics qui sera, selon des sources proches du dossier, promulgué dans environ un mois. Parmi lesquelles « la création de commissions locales et nationales paritaires, un délai de 30 jours dans l'élaboration et l'approbation des avenants », révèle M. Belkheir. Concernant le dispositif technique, l'AGEA plaide pour l'ouverture des offres financières des entreprises retenues à la première étape sélective « soit ouvertes en séance plénière », a réclamé le président. Autre point soulevé : l'augmentation de la marge de préférence nationale à 25%, qui est de l'ordre de 15% actuellement. La commission chargée de la refonte du code des marchés a promis aux entrepreneurs algériens de prendre d'insérer leur proposition dans la future loi. « Nous attendons ce qui va en sortir de ce nouveau code des marchés dont l'annonce serait imminente », a conclu Mouloud Kheloufi.