Après sept ans de marasme, les agences de tourisme et de voyages du Sud nourrissent l'espoir de relancer cette activité et ambitionnent de promouvoir ce secteur, eu égard aux potentialités dont jouit cette région touristique par excellence. De prime abord, le ministre a affiché sa volonté d'accompagner les opérateurs à même de booster l'investissement touristique dans le Sud à l'effet de contribuer au développement durable de la région et diversifier l'économie. Le représentant du gouvernement s'est montré attentif aux doléances des tour-opérateurs, qui ont brossé un tableau peu reluisant de leur situation, en raison de l'arrêt quasi total de l'activité touristique dans le Sud et des traditions bureaucratiques imposées par l'administration aux touristes étrangers. Les difficultés rencontrées par les demandeurs de visa ont été ainsi signalées au ministre, qui a promis de résoudre ce problème avec le ministère compétent, avant d'inviter les agences concernées à se mettre au diapason des exigences de la clientèle via l'amélioration de leurs prestations et la proposition des programmes diversifiés incluant de multiples destinations et circuits touristiques. Hassan Marmouri a insisté sur l'importance de travailler en coordination avec les agents de sécurité afin d'éviter d'éventuels incidents, notamment concernant les voyages organisés dans les quatre circuits ouverts dernièrement à Tamanrasset. Lors de cette visite de travail et d'inspection qui l'avait conduit à la maison de l'artisanat, à l'école pilote de taille de pierres précieuses et semi-précieuses et dans nombre de structures d'hébergement, le premier responsable du secteur touristique a fait part des accords conclus avec les deux compagnies de transport aérien, Air Algérie et Tassili Airlines, lesquelles prévoient des offres tarifaires compétitives avec des réductions de l'ordre de 50% au profit des touristes, tant nationaux qu'étrangers. La création d'un fonds de soutien aux agences en difficulté a également été préconisée afin de permettre aux opérateurs en tourisme de renouveler leurs équipements de travail, notamment leur parc automobile et du coup remettre ce secteur sur les rails. Un défi à relever par le ministre qui essaie vraisemblablement d'éviter les faux bonds de ses prédécesseurs.