Introduits dans le monde du football par effraction, de faux dirigeants se sont donnés en spectacle vendredi soir. N'étant professionnels que lorsqu'ils empochent la « chkara », les petits footeux n'ayant de footballeurs que le nom, possèdent quant à eux les qualités de vigiles. Les faux acteurs du sport-roi ont, le moins qu'on puisse dire, terni l'image de deux grands clubs « minés » par ces nouveaux affairistes et trabendistes en quête de notoriété, que seul cet opium des peuples procure en ces temps où la « médiocratie » est reine. Relayés par les échotiers des pages jeunes, aux ordres de leurs maîtres, se présentant comme à l'accoutumée en victimes, certains plumitifs s'impliquent dans la mascarade. Leur inconscience les pousse à mettre de l'huile sur le feu. Vendredi, le sport-roi a touché l'abîme. Par la faute de ces irresponsables « responsables » des deux budgétivores, ne mettant au-devant de la scène que les « souffrances de leurs trésoreries », l'ordre public d'un chef-lieu d'une wilaya qui avance a été, le moins qu'on puisse dire, « égratigné ». Ne se souciant guère de la vie du petit supporter, le seul et unique dindon d'une farce de mauvais goût, les « pyromanes » des deux coups, à mettre côte à côte aux bancs des accusés, tentent à travers leur « fitna » de semer la zizanie et pêcher en eaux troubles. Il est grand temps que les initiateurs de ce foot de la honte soient non seulement démasqués, mais privés, à vie, de stade, transformé par ces faux gladiateurs des temps modernes en arène. Par ces inqualifiables et condamnables actes, les pyromanes des deux clubs portent de graves préjudices aux acquis de l'épopée d'Oum Dormane. Tant que ces combinards et incendiaires en costume et cravate séviront, à l'instar de ces millionnaires pour ne pas dire milliardaires en short, notre foot ne sortira pas de l'ornière.