Grève des commerçants l Les commerçants exerçant sur l'avenue Moh-Saïd-Ouzefoune et le boulevard Houari- Boumediène de Tizi Ouzou sont en grève depuis samedi, pour protester contre la décision prise récemment par le wali, interdisant tout stationnement de véhicules au niveau des deux artères. En effet, depuis les attentats à la voiture piégée et kamikazes ayant ciblé Tizi Ouzou et Alger, des dispositions sécuritaires ont été prises pour protéger certaines institutions et établissements. C'est ainsi, par exemple, que les rues qui desservent la cité administrative et le siège de la sûreté de wilaya, ont été fermées à la circulation automobile. Au début de cette semaine, c'est une autre mesure concernant l'interdiction de tout stationnement au niveau des deux axes (Houari- Boumediène et Moh-Saïd-Ouzeffoune) qui a été prise, ce qui n'a pas été du goût des commerçants y exerçant car cela leur cause des problèmes pour le déchargement de leurs marchandises nous ont confié ceux que nous avons rencontrés. Pour tenter de trouver une solution au problème, une délégation représentant les grévistes s'est déplacée à la wilaya pour rencontrer le président de l'APW. Par ailleurs, ils ont décidé de lancer une pétition et de demander le soutien des autres commerçants de la ville pour une grève générale. Si la mesure d'interdiction de stationnement est maintenue après toutes ces démarches, les grévistes menacent de recourir à une remise collective de leurs registres de commerce. En attendant tous les commerces gardent les rideaux baissés pour la quatrième journée consécutive. l Sur les 525 dossiers traités par l'antenne de l'Ansej de Tizi Ouzou durant les quatre premiers mois de l'année en cours, 391 ont été déclarés éligibles au financement par les banques qui ont eu à libérer, sur ce nombre, un total de 192 crédits, alors que le reste est mis en «mode stand by», indique-t-on à l'Ansej.