Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) organise, mardi 13 avril 2010 à 9h, à l'hôtel El Aurassi, un important séminaire sur l'avenir des entreprises algériennes confrontées aux diverses difficultés résultant d'une ouverture économique débridée, exacerbées par les dispositions très restrictives instaurées, notamment, par la loi de finances complémentaire pour l'année 2009. Cette rencontre, animée par des experts et des chefs d'entreprise sur le thème « Quel avenir pour l'entreprise algérienne », a pour objectif d'ouvrir un fructueux débat sur un certain nombre d'orientations négatives que les autorités algériennes ont décidé de promouvoir, sans aucune concertation avec les opérateurs économiques concernés, bien souvent à contre-courant des intérêts des entreprises. Le débat, ouvert non seulement aux chefs d'entreprise, mais également aux autres acteurs de la scène économique algérienne (associations professionnelles, journalistes, universitaires, etc.), permettra de mieux cerner l'état des lieux peu reluisant de nos entreprises, dont certaines ont déjà payé un très lourd tribut en termes de marasme, si ce n'est carrément de dépôt de bilan. Bien que le FCE ait adopté la politique du « dos rond » après la promulgation de la loi de finances complémentaire, les alarmantes doléances de nombre de ses membres l'obligent aujourd'hui à monter au créneau pour montrer du doigt, voire dénoncer les décisions qui fragilisent les fondements mêmes d'une économie encore fragile en déstabilisant notamment les producteurs et les investisseurs nationaux. Ce séminaire, au terme duquel une résolution devrait être prise, arrive à point nommé pour porter à la connaissance des pouvoirs publics, restés sourds aux cris de détresse des entreprises, les inquiétudes légitimes des producteurs de richesse marginalisés dans leur propre pays.