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Les entreprises publiques démissionnent du FCE
Les orientations économiques divisent l'organisation
Publié dans La Tribune le 05 - 05 - 2010

C'est la scission au sein du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Les membres représentant les entreprises publiques économiques (EPE) au sein du Forum se sont retirés. Le divorce entre le privé et le public au sein de cette organisation est donc consommé. C'est ce que nous avons appris hier d'une source proche du FCE. Elles sont au total sept entités économiques, dont la compagnie aérienne Air Algérie et le groupe pharmaceutique Saidal, à avoir démissionné de ce Forum, qui regroupe, faut-il le rappeler, 500 sociétés privées et publiques représentant l'ensemble de l'économie nationale ainsi que 260 adhérents appartenant pour la majorité d'entre eux au secteur de la production de biens et de services. Ce changement, intervenu au lendemain des sorties du président du Forum des chefs d'entreprises, Reda Hamiani, qui a vivement critiqué les mesures prises par le gouvernement en matière de contrôle des importations (crédit documentaire, licence d'importations…), portera sans nul doute un coup dur au FCE, qui a réussi, depuis sa création en 2000, à se construire une crédibilité sur la scène économique nationale et même internationale. Cette division montre le décalage qui sépare deux secteurs (public et privé) dans leur vision de la politique économique adoptée par le gouvernement. Faire partie de la même organisation patronale et diverger sur des dossiers importants et stratégiques est apparemment devenu difficile pour les patrons des EPE. Si, jusque-là, le FCE a appuyé les réformes économiques engagées en Algérie en affichant, entre autres, son soutien au programme économique du président Bouteflika lors de la présidentielle d'avril 2009 et lançant périodiquement des débats sur les questions économiques de grande importance, aujourd'hui la donne a changé. L'organisation que préside Reda Hamiani a certes émis quelques réserves après l'adoption de la réglementation sur l'investissement étranger (51-49%) et de la loi de finances complémentaire 2009 (LFC 2009) en dénonçant l'absence de concertation, cependant, elle a fini par afficher sa volonté de s'adapter au nouveau mode opératoire économique. Mais elle n'a pas tardé à faire volte-face en critiquant les mesures du gouvernement. En effet, lors de la rencontre débat organisée le 13 avril dernier sur l'avenir de l'entreprise algérienne, les responsables du FCE, rappelant les objectifs de l'organisation, ont parlé d'amalgame et de confusion dans les mesures adoptées par le gouvernement.
Notant que la place de l'entreprise dans la politique économique nationale a toujours été le cheval de bataille du FCE, Reda Hamiani et Omar Ramdane ont estimé que «les dernières orientations de la politique économique publique sont loin d'aider à simplifier l'environnement de l'entreprise». De leur avis, c'est plutôt un acharnement que subit l'entreprise nationale à travers «les nouveaux obstacles» et les «mesures chaque fois plus restrictives». Le FCE a même parlé d'une «forme de confusion qui semble s'être créée entre politique de croissance économique et augmentation de la dépense publique».Ce sont en somme toutes ces critiques qui ont valu au FCE le retrait des EPE, dont certaines d'entre elles étaient destinées à figurer dans la liste des entreprises championnes que compte lancer le gouvernement.
S. I.


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