Jeudi matin, cinq journalistes et trois personnalités politiques ont observé un sit-in devant la maison de la presse Bakhti Benaouda en signe de soutien aux journalistes des différents médias écrits et audiovisuels, publics et privés, qui se sont rassemblés, dans la même journée, à la place de la Liberté de la presse, à Alger, pour réclamer la liberté de l'information, le respect du travail des journalistes et surtout exprimer leur rejet du système mis en place. Les participants à cet événement, sous les regards des citoyens et les policiers des renseignements généraux, ont brandi des feuilles de papier sur lesquelles on pouvait lire «Non au 5e mandat», «Nous sommes des journalistes, pas des chiyatine», «Non au mépris» et «Non à la censure». Après avoir marqué sa présence avec les jeunes à la marche du vendredi 22 février, l'ancien député MSP, Makhlouf Benamar, a rejoint le rassemblement des journalistes, bien sûr avec Aïchouba Amine, représentant du parti Talaie El Hourriyet et l'activiste Djamel Belleg. «Ce rassemblement symbolique est destiné à réaffirmer notre soutien au soulèvement populaire pacifique contre le 5e mandat et appelant à un changement profond du système politique en Algérie», a tenu à souligner Makhlouf Benamar. L'action de protestation s'est déroulée dans le calme et aucun incident n'a été signalé.