Le Front des forces socialistes a décidé de retirer ses députés siégeant à l'APN et au Conseil de la nation, dans le sillage de la contestation populaire massive, née après l'annonce de la candidature de Bouteflika à la présidentielle du 18 avril. « Le FFS décide du retrait de ses parlementaires des institutions du régime dans les deux chambres (APN-SENAT), illégitimes et impopulaires, pour lutter au côté du peuple sur le terrain », a annoncé aujourd'hui mercredi l'Instance présidentielle du parti dans un communiqué. « La voix du peuple a résonné dans tout le pays pour exiger le changement du système autoritaire et liberticide, qui gouverne le pays depuis l'indépendance », ajoute le communiqué signé par Ali Laskri. Il a été rappelé en ce sens que le projet du parti « vise à changer radicalement le système avec l'élection d'une Assemblée Nationale Constituante ». Le FFS a lancé un « appel à toutes les composantes de la société pour poursuivre les manifestations de façon pacifique jusqu'à l'aboutissement du combat de plusieurs générations pour une Algérie libre et démocratique ».