Les 50 millions de centimes versés mensuellement au niveau de la banque ne sont pas remis au CCI mais crédités au profit du ministère des Affaires religieuses à Alger qui en fait usage pour d'autres opérations au niveau national. Le Centre culturel islamique (CCI), qui fait face au siège de la wilaya, vit une situation particulièrement difficile. Il est confronté à une crise financière qui entrave son fonctionnement. Il est quasiment en cessation de paiement et les gestionnaires n'ont plus, semble-t-il, les moyens de faire face aux charges d'exploitation. C'est le cas, par exemple, de l'énergie électrique puisque la Sonelgaz a du suspendre l'approvisionnement pour non-paiement des factures antérieures. Il en est de même pour l'entretien et la maintenance des locaux du centre, dont l'état n'est guère reluisant. La direction a, pourtant, un moyen d'autofinancement important, provenant de la location des 60 locaux commerciaux entourant ledit CCI. Une proposition en suspens Or, selon nos informations, les 50 millions de centimes versés mensuellement au niveau de la banque ne sont pas remis au CCI mais crédités au profit du ministère des Affaires religieuses à Alger qui en fait usage pour d'autres opérations au niveau national. Lors de la dernière visite du ministre des Affaires religieuses à Chlef, le wali avait demandé l'affectation de cette infrastructure à la wilaya pour une meilleure prise en charge sur le plan financier. La proposition n'a pas reçu de suite à ce jour. L'établissement en question dispose d'une série d'installations, dont une bibliothèque, des salles de lecture, une salle des conférences et une mosquée. Il avait été réalisé sur le fonds de développement de l'Arabie Saoudite, en solidarité avec les sinistrés du tremblement de terre du 10 octobre 1980.