Recyclage: les entreprises algériennes mettent en avant leur savoir-faire au salon Plast & Printpack Alger    Le ministre des Sports appelle la presse nationale à faire front face aux attaques extérieures    Installation de la commission nationale de la protection des forêts pour l'année 2025    Nécessité de promouvoir la culture des droits de l'Homme et la diffuser auprès des étudiants    Le ministre de la Communication appelle la presse nationale à faire preuve de professionnalisme    Tindouf: le groupe Sonatrach accorde une aide de dix millions DA aux associations et clubs sportifs locaux    Saihi reçoit une délégation du SNASFASP    Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue libyen    Le Premier ministre préside la cérémonie de célébration du double anniversaire de la création de l'UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures    Chanegriha salue la dynamique diplomatie    Equipe nationale de Futsal: les Verts en stage de préparation à Fouka    Décès de trois militaires à Ain Temouchent: Boughali présente ses condoléances    Hydrocarbures: un nouvel appel d'offres international prévu en octobre prochain    Le Parlement arabe tient mercredi une session d'urgence sur le rejet du déplacement du peuple Palestinien    Cisjordanie occupée: l'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 35e jour consécutif    Ghaza : Deir Dibwan, Masafer Yatta, Ramallah, Hébron et Jérusalem : D'ignobles attaques des colons contre les habitants palestiniens    L'oléiculture, un atout économique et un héritage patrimonial à promouvoir    A quelques jours du mois de Ramadhan, les guichets d'Algérie Poste pris d'assaut    Rabah Madjer : «USMA – CSC, un match totalement imprévisible»    ASO-MCO, comme on se retrouve...    Jeux de la solidarité islamique : La 6e édition du 7 au 21 novembre à Ryadh, en Arabie saoudite    face aux nouvelles mutations énergétiques mondiales, pour un nouveau management stratégique    La Norvège et l'Espagne rejettent le plan de Trump    L'Union européenne projette des sanctions contre le Rwanda    13 morts sur les routes et trois corps sans vie repêchés à Ain-Témouchent    Le secteur de la santé se dote de deux nouveaux appareils d'imagerie    Large satisfaction des citoyens qui félicitent le wali de Constantine    La destruction de la propriété collective    L'historien O. Le Cour Grandmaison lance une pétition pour la reconnaissance des crimes contre l'humanité commis en Algérie par la France    Le ministère veillera à mettre en place les mécanismes nécessaires    Ballalou réaffirme l'intérêt de l'Etat pour la Casbah d'Alger en tant que monument culturel, touristique et social    Judo / Open Africain d'Alger : la sélection algérienne termine en beauté    Création de l'UGTA: un succès dans la mobilisation des travailleurs pour soutenir la Révolution et contrer les plans du colonialisme    Publication au JO du décret exécutif portant revalorisation du montant des pensions des moudjahidines et ayants droit    Le ministre de l'Intérieur installe Kamel Berkane en tant que nouveau wali    Un Bastion de l'Élite        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les pays arabes nouvelle cible du terrorisme
La fin d'une époque
Publié dans El Watan le 21 - 03 - 2005

Le Qatar est, depuis samedi, la nouvelle cible du terrorisme. Le petit émirat, patrie d'El Djazira, la chaîne de télévision qui a servi de base de propagande pour les mouvements terroristes, subit lui aussi ce déchaînement de violence, croyant certainement que cela n'arrivait qu'aux autres.
C'est là, en fin de compte, la position de nombreux pays arabes, jusqu'à cette cruelle désillusion. En dépit du fait que l'Algérie a fait face à une décennie de terreur et de sang, une bonne partie des pays arabes n'a été secoué par le phénomène du terrorisme qu'après les attentats du 11 septembre 2001. Pendant des années, ces pays ont aidé financièrement et idéologiquement les réseaux de l'internationale islamiste porteurs du concept de « djihad armé », slogan des talibans et des vétérans de la guerre contre l'armée soviétique en Afghanistan. Exporté vers l'Algérie, ce concept a causé la mort de dizaines de milliers d'Algériens et occasionné des dégâts incommensurables à l'économie du pays. Pendant ce temps, les idéologues du « djihad » armé, auxquels se réfèrent les groupes islamistes, se sont murés dans un silence complice, refusant toute déclaration allant dans le sens de la condamnation des actes barbares commis au nom de l'Islam. Plus grave, certains pays ont été très permissifs à l'égard des filières intégristes allant jusqu'à fermer l'œil sur la multiplication de camps d'entraînement, de bases arrière et de réseaux de collecte de fonds et de trafic d'armes à destination de l'Algérie. Les tueries sont, pour certains dirigeants arabes, une « guerre menée par les franco-laïques contre les Arabo-musulmans ». D'autres voyaient dans le terrorisme un moyen d'affaiblir l'Algérie. Ce n'est qu'en 1998 que les pays arabes, après insistance de l'Algérie et de la Tunisie, ont adopté une convention sur la lutte contre le terrorisme, mais celle-ci est restée lettre morte puisque bon nombre d'Etats signataires ont poursuivi leur politique de soutien aux islamistes. Il aura fallu les attentats du 11 septembre 2001 pour que les régimes arabes réagissent. Mais c'était trop tard et même trop peu puisque la machine infernale était déjà lancée. Des attentats sont alors commis dans l'Arabie Saoudite, patrie du wahhabisme, que les stratèges américains ont ouvertement désigné comme idéologie extrémiste, au Maroc, au Koweït, en Egypte, au Yémen et en Tunisie. Une nouvelle situation qui a poussé les gouvernements arabes à coordonner leurs efforts pour qualifier le terrorisme, qui n'est plus attribué à des « égarés », et combattre les organisations intégristes. L'on a même vu l'Arabie Saoudite réunir une conférence internationale sur le terrorisme, avec la participation d'une quarantaine de pays, et proposer ensuite la création d'un centre de lutte contre ce fléau, une proposition mal accueillie notamment par les Etats-Unis et l'Allemagne. Toutefois, les premiers coups de filet des services de police se sont traduits par des prises assez importantes et ont conduit à l'amendement de la convention arabe de lutte contre le terrorisme en 2003 pour introduire le principe de lutte contre la criminalité transnationale et le blanchiment d'argent. Les différentes rencontres des ministres arabes de l'Intérieur se sont, à chaque fois, terminées en queue de poisson. L'exception a été relevée en 2004, lorsque ce conseil s'est entendu sur la nécessité de « faire face » aux ONG activant dans le domaine des droits de l'homme arguant qu'elles « font l'apologie du terrorisme ». Si sur le plan de la lutte contre le terrorisme, l'Algérie est arrivée à la sortie du tunnel, en matière de lutte contre la criminalité, elle reste confrontée à la réticence de nombreux pays arabes à coopérer. Certaines monarchies du Golfe refusent à ce jour de signer des conventions judiciaires bilatérales, permettant l'extradition d'Algériens recherchés dans le cadre des affaires économiques. De nombreux mandats d'arrêt lancés à l'encontre d'hommes d'affaires algériens installés, notamment, à Dubaï n'ont pu être exécutés par les autorités de ces pays pour des raisons beaucoup plus politiques que judiciaires. Ce constat amère reflète les relations assez tumultueuses qu'entretient l'Algérie avec ces pays.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.