Les chômeurs qui ont opté pour le taxi Trans-wakf dénoncent les agissements du ministère des Affaires religieuses qui « ne se soucie guère de leurs conditions de travail ». « Il y a plus d'une semaine, une dizaine de chauffeurs ont remis leurs clefs. Tous sont endettés et doivent payer pour certains jusqu'à 15 millions de centimes. La société a décidé de les poursuivre en justice », assure un chauffeur, qui s'est engagé depuis deux mois avec la société de taxi Trans-wakf dont le siège se trouve à Belfort. « On exige de nous de payer les 2400 DA à la société et d'entretenir la voiture, cette situation ne s'applique qu'à nous. Tout est à notre charge. Les autres chauffeurs des autres sociétés payent moins que nous et ne sont pas contraints d'entretenir la voiture à leurs frais », déplorent les chômeurs qui disent avoir été « leurrés ». Le ministère semble ne pas trop vouloir assainir la situation de cette société, qui fonctionne avec l'argent de la zakat. Plusieurs sociétés de taxi ont été lancées, mais certaines ont des problèmes ; l'une d'elle a des démêlés avec la justice puisque le propriétaire aurait, selon des sources, vendu les voitures à ses chauffeurs, en contradiction avec la réglementation.