Le directeur du développement financier de la société émiratie Moubadala (Abou Dhabi), Ahmed Al-Aadoui, a annoncé hier à Alger que sa firme comptait investir en Algérie dans le secteur de l'hydraulique après avoir réussi son investissement en matière de production d'énergie, estimant que les conditions d'investissement en Algérie sont « très favorables ». A la fin de la réunion qui a regroupé le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal et le ministre du Développement économique d'Abou Dhabi, Nacer Ben Ahmed Al-Souidi, en visite actuellement en Algérie à la tête d'une délégation économique, M. Al-Adaoui a déclaré à l'APS que sa société « est très intéressée pour investir dans l'administration des réseaux d'eau et dans la création de stations de dessalement d'eau de mer et de traitement des eaux usées en Algérie ». M. Al-Adaoui a estimé que « la réussite » du projet de production d'énergie initié par sa société en partenariat avec les groupes Sonatrach et Sonelgaz prouve que « les législations et le climat relatifs à l'investissement en Algérie « sont très propices ». Avec un investissement émirati estimé à un milliard de dollars, un projet de création d'une station de production d'énergie à Hadjrat Nous (Tipasa) d'une capacité de 1200 mégawatts a été lancé en juin 2009. La société Moubadala est pionnière en matière de dessalement d'eau de mer avec actuellement à son actif des stations de dessalement au Maroc, en Arabie Saoudite et dans le sultanat d'Oman. M. Sellal s'est dit favorable à la proposition de la société émiratie d'autant que l'expérience de gestion déléguée confiée à la société française Suez était, selon le ministre, à la hauteur et avait donné des résultats satisfaisants en matière de production de ressources hydriques à Alger.