Les 96 employés de l'entreprise publique d'insertion des handicapés (EPIH) de Souk Ahras, destinataires depuis le mois de janvier 2010 d'une décision mettant fin à la relation de travail, ont récemment choisi la voie des recours réglementaires pour faire valoir certains droits qu'ils disent bafoués. Leurs doléances, adressées à l'inspection du travail, contiennent un canevas de griefs dont un reliquat des salaires d'une année, un rappel de 14 mois depuis la mise en application de l'actuel SNMG, des arriérés d'avancement et de qualification relatifs à une convention collective qui remonte à l'année 2004, et ceux des allocations familiales. A rappeler que l'EPIH a fait l'objet, au mois de juillet 2009, d'un arrêté protocolaire émanant de la direction générale mettant en instance de liquidation l'entreprise. Les employés qui devaient opter pour l'une des solutions suivantes : le départ volontaire, l'allocation chômage ou la retraite, se disent lésés par rapport à leurs fiches de vœux qui n'ont pas été prises en considération par les responsables centraux de l'entreprise. L'absence d'un arrêté de dissolution de cette dernière est l'autre anomalie soulevée par les contestataires, dont 26 ont été orientés la semaine dernière vers la justice, après signature des procès-verbaux de non-conciliation établis par l'inspection du travail. Tidjani Allali, le premier responsable de l'instance de contrôle précitée, nous a déclaré, à ce sujet : « Nous avons vainement tenté de trouver un terrain d'entente autour des revendications des 26 employés de l'EPIH avec les responsables de l'entreprise, et ce conformément aux textes en vigueur. Nous avons programmé 14 autres cas litigieux qui seront traités incessamment par le bureau de conciliation et qui seront transférés, le cas échéant, vers les instances judiciaires compétentes. »