Le projet Desertec « est en cours d'examen », a soutenu jeudi dernier, Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines. Le même responsable exprimait en octobre dernier ses réserves quant à la participation de l'Algérie à ce projet. « Desertec est une association de sociétés qui n'a pas fait de propositions concrètes d'investissement. Il s'agit d'idées qui se discutent (…) Nous ne voulons pas que les étrangers viennent installer leurs centrales chez nous et nous demandent d'acheter de l'électricité à leurs prix », avait-il argué. Ce projet vise l'approvisionnement de l'Europe en énergie solaire, à partir de 2050, avec un coût global de 400 milliards d'euros et une capacité de production de 15 000 mégawatts. En visite à Alger, fin 2009, la ministre allemande de l'Energie affirmait que ce projet avait besoin de la participation des investisseurs privés. Issad Rebrab, patron de Cevital, avait émis le souhait d'y prendre part. Notons que le Maroc, la Tunisie, la Libye et l'Egypte sont candidats pour un des trois projets pilotes de Desertec.