La quarantaine de promoteurs occupant les locaux commerciaux des ex-galeries de Bouira-ville, sont confrontés à un épineux problème induit par le changement de statut de cette structure jusque-là gérée par la Cnac (Caisse nationale d'assurance chômage). Selon l'un des représentants de ces promoteurs, M. Noredine Sidhoum en loccurence, « la Cnac s'est désengagée avant même que le contrat initial ne soit arrivé à terme, nous livrant par la suite à un véritable désarroi, puisque l'on nous demande de quitter les lieux au péril de nos investissements de fortune ». Ses collègues occupant les mêmes lieux, mettent en cause le vice de procédure ayant été à l'origine de ce cafouillage. D'après eux, la commune de Bouira qui détient la propriété des lieux, doit assumer ses responsabilités en vertu du décret présidentiel n°366/06 du 19 octobre 2006 ayant décrété l'affectation de ces galeries aux municipalités. Autre problème posé, toutes les activités qui s'y exercent sont actuellement à l'arrêt pour cause de coupure de la ligne électrique par les services de la Sonelgaz. Les factures précédentes qui devaient être réglées par la Cnac, ne l'ont pas été, affirme-t-on. Des pertes énormes sont induites par cette coupure. Ce qui met les locataires dans une situation indescriptible qui s'ajoute à la menace de leur expulsion brandie par les autorités de la wilaya. Le wali, en personne, avait, dans un passé récent, déclaré que ces locaux seront attribués aux différents organismes publics à l'instar de la chambre de commerce et celle de l'artisanat et des métiers. Alors qu'aucune perspective viable n'a été proposée, les concernés se sont dits déçus de l'attitude des autorités de wilaya qui, d'après eux, « n'ont même pas daigné nous recevoir et/ou nous faire des propositions rationnelles à même de sauver nos investissements ». C'est ainsi qu'ils refusent de se plier à la décision de leur expulsion et comptent suivre le chemin des tribunaux, au cas où les responsables compétents persistent à suivre la même démarche.