Une rencontre-débat sur le thème « Partir d'une idée pour aboutir à un projet », a été animée, mercredi dernier, par Dr Haba Belgacem à l'auditorium Assassi de l'université Mohamed Khider (UMK) de Biskra à l'occasion d'une visite qu'effectue ce dernier dans sa région natale. C'est l'homme le plus breveté du monde (200 brevets, dont un grand nombre aux USA). Il faut noter que c'est à l'UMK, où il a enseigné pour la première fois, juste quelques mois après son retour des Etats-Unis, que les « chasseurs de cerveaux » d'une multinationale ont fini par lui faire signer un contrat très avantageux pour les deux parties pour diriger la centrale de recherche des laboratoires NEC au Japon. L'ancien étudiant en physique de Bab Ezzouar des années 1980 venait, en effet, de se distinguer en décrochant en tant que major de promotion un doctorat en sciences et génie des matériaux à la Stanford Université de Californie aux USA. Concernant le projet de l'Algéria Start-up Initiative ASI, l'objectif est clair, précisera Dr Haba, « il s'agit pour l'équipe candidate d'élaborer un business-plan pour créer leur propre start-up ». C'est la première concrétisation d'un projet de coopération technologique de pointe entre l'Algérie et les Etats-Unis, et dont la finalité est de promouvoir l'innovation et surtout l'esprit d'initiative dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Le conférencier, en tant qu'enseignant à la Stanford University et directeur de recherche à Tessera technology and co, et chef d'entreprise de la Silicon on pipe, préside le jury qui a reçu plus de 143 projets de la part d'équipes de jeunes chercheurs et autres entrepreneurs algériens tentés par l'aventure technologique. Finalement ce ne sont que trois équipes, dont deux dirigées par des filles, qui ont été retenues et recevront, le 16 mai à Alger, au cours d'une cérémonie officielle, le sésame, à savoir une bourse de 15 000 dollars en plus d'une mise à disposition d'un « bureau intelligent situé dans l'incubateur du Cyber Parc de Sidi Abdallah » et d'un coaching par un dirigeant d'entreprise de Silicon Valley.