A 5 kilomètres de Hammam Melouane, au creux d'une vaste plaine verdoyante, se situe Magtaâ Lazreg. Une localité où résident une trentaine de familles, qui se côtoient à longueur de journée. Ses nombreux ruisseaux, avec une eau limpide et fraîche, ainsi que les massifs forestiers qui l'entourent, en font un site touristique par excellence. Cette localité renaît peu à peu à la vie grâce à une quiétude retrouvée et à la dynamique qu'a connue le tourisme de montagne ces dernières années, marqué par un grand rush, notamment le week-end, de visiteurs qui viennent profiter du cadre agréable et de la vue panoramique imprenable qu'offre ce site aux visiteurs qui viennent de Blida et des wilayas limitrophes, telles, Alger, Médéa, Ain Defla et Boumerdes, pour se prélasser et trouver repos, quiétude et calme. Tout au long du trajet de Hammam Melouane vers Magtaâ Lazreg, des espaces sont pris d'assaut par des familles déballant tables et chaises au bord de l'oued pour un pique-nique d'une journée, loin du vacarme de la ville et de sa pollution. «C'est l'idéal pour moi et ma famille, il y a de tout, verdure, eau, calme et sécurité. Je viens d'Alger, deux, voire trois fois par mois, surtout pour mes enfants qui sont encore en bas âge», déclare Saïd, un père de famille. A Magtaâ Lazreg, juste à l'entrée de cette contrée, le visiteur peut déjà sentir la fraîcheur émanant de la forêt et des eaux qui ruissellent à côté, où de nombreuses familles se sont déjà installées depuis le matin au bord de l'oued, pieds dans l'eau, où nagent des enfants avec quiétude dans de petits bassins aménagés pour la circonstance. Juste après le pont, c'est l'auberge de Magtaâ Lazreg, construite en 2005, et qui a été abandonnée suite aux différents tremblements de terre qui ont secoué la région de Hammam Melouane. Aujourd'hui, l'auberge est restaurée et a fait peau neuve, avec toutes les commodités nécessaires, pour un séjour dans le calme. On y trouve des chambres spacieuses climatisées, un grand salon de repos, un restaurant, une terrasse et une piscine qui fait la joie de beaucoup de bambins venus avec leurs parents pour se baigner. Le soir, on ne revient jamais stressé d'une virée de ce coin de l'Atlas blidéen, où, au retour, on peut même s'approvisionner en ‘djeben' (fromage fait maison), figues et matlouh (pain de maison).