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Crise libyenne : Les politiques cherchent à reprendre la main
Publié dans El Watan le 15 - 07 - 2019

La bataille de Tripoli est déjà à son 4e mois. Aucune issue ne s'annonce à l'horizon. Les députés libyens essaient de trouver une alternative politique au Caire pour enrayer la spirale de la violence.
Les députés libyens se sont réunis avant-hier au Caire, un lieu loin de Benghazi et de l'autorité de Haftar. Près de 90 députés ont assisté à la réunion qui visait surtout à réactiver la Chambre des députés. Elle a néanmoins rappelé la décision de l'Assemblée, prise en 2015, demandant la dissolution des milices.
Certains ont également demandé l'installation d'un gouvernement d'union nationale. L'Egypte essaie de rapprocher les fractions libyennes. La bataille de Tripoli a créé de nouvelles dissensions sur le terrain libyen, rendant le dialogue plus difficile que jamais.
«Cette guerre a fait qu'il n'y a plus de possibilité d'édification commune d'un Etat des belligérants de cette guerre», pense le politologue Ezzeddine Aguil, bien que la communauté internationale ne veuille exclure ni l'un ni l'autre.
Pour Aguil, si Haftar est incontournable, puisqu'il domine les deux tiers du territoire libyen et, surtout, les champs pétroliers et la majorité des terminaux d'exportation, ce n'est pas le cas d'Al Sarraj.
«Avec cette situation de guerre, l'islam politique n'a plus intérêt à se cacher derrière Al Sarraj, surtout que ce dernier a, semble-t-il, accepté à Abou Dhabi de remettre la capitale à Haftar, avant de renoncer», explique-t-il, tout en reconnaissant que l'issue politique d'une situation aussi complexe n'est pas évidente.
Un membre, requérant l'anonymat, de l'Assemblée des 60, qui a rédigé le draft du projet de la Constitution, reconnaît, lui aussi, la difficulté de trouver une issue politique au conflit. «Ce n'est pas admissible que des troupes venant de l'Est imposent leur diktat à l'Ouest», admet-il.
Il propose, comme première étape, une meilleure distribution des richesses entre les trois grandes régions libyennes, en rappelant que la Libye avait un régime fédéral pendant l'indépendance, en 1951, avec trois régions autonomes qui sont la Tripolitaine, la Cyrénaïque et le Fezzan.
Cet universitaire précise que chacune de ces régions est représentée par 20 membres à l'Assemblée des 60, ce qui prouve que cette division est reconnue sur le terrain. Il insiste sur l'équité socioéconomique pour résoudre l'équation politique. Pour lui, la satisfaction des requêtes régionales peut aider à réunifier le pays.
L'intensité des combats s'est réduite autour de Tripoli. La reprise de Gharyan par les forces d'Al Sarraj n'a, semble-t-il, pas affaibli l'emprise de Haftar sur le sud de la capitale. Loin de là, ces derniers annoncent une prochaine percée vers l'intérieur de la ville.
Ainsi, le général Salah Bouhlika a affirmé dans une déclaration à l'agence Sputnik que «l'Armée nationale libyenne se prépare pour entrer à Tripoli, après la guerre d'usure qu'elle a observée durant les trois derniers mois».
Bouhlika précise que l'armée, qui s'est positionnée à l'entrée sud de la capitale, a empêché la reprise de la position stratégique qu'est l'ancien aéroport international malgré 43 attaques de la part des milices et qu'elle a également détruit une bonne vingtaine de dépôts de munitions pour affaiblir les arrières du camp d'Al Sarraj.
Le service de propagande de l'Armée a même lancé un appel à la population, lui demandant de s'éloigner des lieux d'attroupement des groupes armés, notamment à Al Hadhba et Salaheddine. Plusieurs vidéos ont montré un vaste mouvement des troupes de l'ANL, sans préciser leurs destinations.
Certaines sources disent que l'Armée de Haftar allait s'avancer, en même temps, vers la ville de Syrte et le centre de Tripoli, afin de disperser les forces de Misrata, soutenant Al Sarraj, entre deux fronts. Toutefois, l'issue militaire reste incertaine, selon la majorité des observateurs. Les Tripolitains risquent de payer un lourd tribut dans cette guerre entre Haftar et les gens de Misrata.
– Le HCR appelle à mettre un terme à la détention des migrants
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a demandé samedi de mettre fin à la détention des migrants clandestins en Libye après leur sauvetage en mer. «53 réfugiés et migrants ont été sauvés en mer et débarqués à Zawya, dans l'ouest de la Libye.
Le HCR et l'OIM (Organisation internationale pour les migrations) ont apporté une aide humanitaire et médicale aux personnes sauvées», a écrit sur Twitter le Haut Commissariat. «Le HCR réitère que la détention des réfugiés débarqués en Libye après avoir été sauvés en mer doit cesser», a ajouté le Haut Commissariat.
En raison de l'insécurité et du chaos qui règnent dans le pays depuis le soulèvement qui a conduit au renversement du défunt dirigeant Mouammar El Gueddafi, la Libye est devenue un point de départ privilégié pour les milliers de migrants clandestins qui essaient de traverser la Méditerranée pour gagner les côtes européennes. A. Z.


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