Les deux parties se rejettent la responsabilité concernant la détérioration du climat de travail. La section du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) de Mascara, version Aboura Halim, a qualifié la situation de l'Université de Mascara de déplorable. « Cette situation est la conséquence de la gestion autoritaire et personnelle du Recteur », a tenu à noter le coordinateur de ladite section CNES, dans sa déclaration, datée du 19 mai. Contacté par nos soins, lundi 24 mai, le recteur de l'Université, Khaldi Abdelkader, nous dira : « je ne réponds pas au rédacteur de la déclaration. Il ne représente que lui-même et sa démarche est illégale ». En effet, le signataire de la déclaration, dont une copie a été remise à notre rédaction, a reproché au recteur de l'Université la négligence du volet pédagogique, tentative du contrôle des Conseils scientifiques, de l'opacité dans la gestion des stages de courte durée et la désignation des membres de la Commission des œuvres sociales après avoir empêché la commission sortante de présenter ses bilans moral et financier. Procès-verbal rejeté Devant une situation engendrée par la gestion qualifiée de « catastrophique », le coordinateur du CNES, Aboura Halim, a interpellé la tutelle afin « de dépêcher une commission d'enquête ministérielle pour faire la lumière sur l'état des stages réellement consommés et de mettre fin à la gestion désastreuse ». Justifiant l'inégalité d'Aboura Halim en qualité de coordinateur du CNES à Mascara, le recteur de l'Université n'hésitera pas à nous fournir une copie d'un procès-verbal, daté du 31 mars 2010 et signé par le coordinateur national du CNES, Rahmani Abdelkarim, annonçant l'installation d'un bureau provisoire de la section CNES de Mascara, présidé par Bahlouli Aboulfadl. « C'est un procès-verbal qui a été rejeté en bloc par les enseignants de l'Université de Mascara parce qu'il n'a aucune légalité », nous répondra Aboura Halim.