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Saut dans l'inconnu
Publié dans El Watan le 27 - 05 - 2010

Les épreuves de fin du cycle primaire (ex-6e) débutent aujourd'hui à travers l'ensemble du pays. Alors que le spectre de l'année blanche avait plané sur le monde de l'éducation depuis le début de l'année scolaire, à la suite des grèves répétées lancées à l'instigation des syndicats autonomes de l'éducation, l'année blanche brandie par d'aucuns n'a pas eu lieu. Il est vrai qu'un examen, c'est l'aboutissement de tout un parcours scolaire (le premier cycle dans ce cas-là) pour justifier les résultats de cet examen et des autres qui suivront dans les prochains jours par le seul effort consenti tout au long de la classe d'examen.
De tous les secteurs, l'éducation aura été celui qui a connu le plus de turbulences en entretenant un conflit autour de revendications socioprofessionnelles qui durent depuis plusieurs années et qui persistent jusqu'à aujourd'hui encore, en dépit des récentes décisions gouvernementales sur ce dossier qui n'ont pas fait le consensus dans les rangs de tous les syndicats autonomes. Compte tenu de tous ces paramètres objectifs qui ont pollué l'environnement de l'éducation et pris d'une certaine manière en otages les élèves, les candidats malheureux aux différents examens organisés durant toutes ces dernières années de crise et qui ont été pris dans cette tourmente qui n'en finit pas de hanter leur rêve brisé, ne sont-ils pas, quelque part, victimes d'un déni de justice ? Quelle responsabilité peuvent-ils avoir dans leur échec scolaire programmé pour beaucoup d'entre eux ? Nombreux parmi eux se sont retrouvés éjectés du système scolaire, sans autre perspective d'avenir, livrés pieds et poings liés à l'école de la rue.
L'institution d'une session de rattrapage pour l'examen de fin du cycle primaire qui n'est pas élargie aux autres examens du moyen et du secondaire, si elle offre une seconde chance aux candidats recalés ne peut être qu'une solution partielle et parcellaire à une crise profonde et structurelle du secteur de l'éducation dont le niveau et la qualité de l'enseignement et des élèves ne font que se détériorer. Les résultats qualifiés « d'extraordinaires » par le ministère de l'Education enregistrés à l'examen de 6e de l'année scolaire écoulée (83,98%), avec un taux de réussite avec mention de l'ordre de près de 70%, ont provoqué des moues dubitatives quant à ce soudain et inattendu saut qualitatif qui résiste difficilement aux réalités du secteur.
Sauf à croire que les cancres d'hier se sont subitement transformés en génies par on ne sait quel miracle insoupçonné porté par les réformes du système éducatif. Les pouvoirs publics se trouvent dos au mur. Lâcher du lest en jouant sur le levier politique du rachat pour acheter la paix scolaire et sociale porte le risque grave de sacrifier le niveau de l'enseignement et ne sert ni l'intérêt de l'élève ni celui de l'institution scolaire qui perd son âme dès lors qu'elle se laisse abandonner à de telles pratiques répréhensibles en tous points de vue. Se montrer rigoureux et rigoriste devant les copies d'examen dans un contexte qui est loin d'être ordinaire, cela revient à envoyer nos enfants à l'abattoir les yeux bandés. Encore une autre année qui passera inévitablement beaucoup plus par pertes que par profits.


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