Des employés de la LCC UK Algérie Eurl, unité de Constantine, se sont rapprochés de nos bureaux pour dénoncer, selon leurs propres mots, « le non-respect » des clauses relatives au départ volontaire contenues dans l'accord collectif conclu entre l'employeur en date du 1er avril 2009, représenté par son directeur général et les délégués des employés de ladite société, et ce pour une durée indéterminée. L'accord en question, dont une copie se trouve en notre possession, stipule dans son article 1-objet « un traitement équitable des employés souhaitant quitter volontairement la société en cas de liquidation, de dépôt de bilan, ou de rachat de l'entreprise par l'attribution des mêmes compensations financières que celles octroyées aux employés devant quitter la société entre le 1er avril et le 30 juin 2009 ». Or, d'après eux, la situation actuelle de ladite société est en rachat, ce qui « donne a priori droit à ces travailleurs d'opter pour le départ volontaire indemnisé », selon leurs mots. Approchés par nos soins, les responsables de ladite entreprise s'expliquent ainsi :« LCC UK Algérie, entreprise dédiée aux services de télécommunications, forte de son savoir-faire, fruit d'un transfert d'un know-how de niveau international, a, dès novembre 2009, procédé à la modification de son capital social en devenant à capitaux algériens. Les employés ont manifesté leur soutien à la nouvelle direction et ont ainsi continué à travailler et percevoir leurs rémunérations. Depuis plus de 6 mois, l'entreprise n'est plus en situation de « rachat » et poursuit de manière normale son développement par la conquête de nouveaux marchés et le développement de nouveaux services. L'entreprise, en plus d'avoir préservé les emplois, a créé de nouveaux postes d'emplois pour soutenir ses efforts. La nouvelle direction n'a jamais souhaité ou demandé le départ volontaire des employés, seule condition nécessaire pour l'application d'une des clauses de l'accord collectif acté en avril 2009. La direction n'a jamais remis en cause et respecte en tous points l'accord collectif, qui dans ce cas de figure n'est pas applicable. »