Le quidam, qui longe la côte littorale ouest d'Alger (ex-Bd Pitolet) entre le CSP Ferhani et la Vigie, peut remarquer les travaux de confortement réalisés sur les remparts dont des pans ont été arrachés par l'action des vagues en contrebas de l'ouvrage. Mais ce qui est désolant, c'est que l'entreprise chargée de remplacer les tablettes en roche de grès défoncées suite à des accidents de voitures n'a pas trouvé mieux que de mettre du vulgaire mortier pour colmater les brèches, outre la peinture guère harmonieuse (noire) avec laquelle les adeptes du mauvais goût ont peinturluré les balustres. Il n'est pas inutile de préciser que la pierre de taille martelée qui couronne la balustrade avec ses promontoires date de l'ère coloniale (1897). Aussi, ces éléments architectoniques se trouvent en contrebas du rempart, selon Omar Hamoudi, responsable de l'association écologique Emeraude. « Nous avons attiré l'attention des autorités locales sur la possibilité de mobiliser les moyens nécessaires pour récupérer ce matériau, mais aucune suite n'a été réservée à ce sujet », a-t-il déclaré.