Installé il y a une année, le comité technique chargé du suivi de l'opération éradication des 18000 logements en préfabriqué, construits suite au séisme de 1980, ne s'est pas réuni depuis plusieurs mois. La raison de ce blocage demeure inconnue pour le moment. Le comité, qui est composé des services techniques, devait notamment dresser un état des lieux, recenser les contraintes techniques et présenter un bilan complet de l'état d'avancement des travaux de remplacement de ce type d'habitat, à la lumière des mesures qui ont été décidées dans ce sens par le Gouvernement en février 2009. Parmi ces décisions, figurait, rappelons-le, l'octroi d'une aide financière de 70 millions de centimes à chaque famille concernée pour la construction d'une nouvelle habitation et la démolition de celle en préfabriqué. Or, les conditions draconiennes mises en place pour l'accès à ce dispositif ont freiné l'ardeur des habitants et retardé l'exécution de l'opération. Jusqu'à mars dernier, il n'y avait que 300 demandes déposées au niveau des commissions de daïra. Cette timide souscription s'expliquait, notamment, selon les sinistrés, par l'insuffisance de l'aide financière, les entraves bureaucratiques et le renchérissement des matériaux de construction. De plus, ils déplorent la marginalisation de leurs représentants constitués en coordination des cités en préfabriqué.