Le 32e acte du Harik organisé hier à Guelma, comme chaque vendredi, depuis le 22 février de l'année en cours a vu une foule compacte scandait des slogans hostiles au gang qui a gouverné aux affaires de l'état puis aux résidus de ce même gang qui prépare, aujourd'hui, plus qu'hier, assidûment les prochaines élections présidentielles. « Nous ne participerons pas à une farce politique préparée d'avance » l'on pouvait lire sur bon nombre de pancartes brandies lors de cette marche. « Si le pouvoir politique n'est pas sous le contrôle du peuple, il se rebiffera forcement contre lui « la solution est simple : le départ du gouvernement, la libération des détenus d'opinion et plus que tous l'ouverture aux libertés individuelles » soutiennent dure comme fer les marcheurs à Guelma. En effet, si le compte à rebours aux élections est déjà lancé, les Hirakistes Guelmis, n'imaginent pas un instant que ce scénario ira jusqu'au bout « oui bien évidement, c'est du suicide politique pour ceux qui iront à cette farce. Chose certaine, dans le cas ou la chose arrive, l'Algérie indépendante connaîtra son plus bas taux de participation, jamais enregistré. La gifle sera cinglante ! » Tiennent à avertir des marcheurs, à ceux qui veulent l'entendre. Ainsi au gré des rues et boulevards de la ville de Guelma, le ton n'était pas à l'apaisement bien au contraire.