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La planche à billets ce n'est pas fini
Le ministre des finances l'a annoncé hier
Publié dans El Watan le 02 - 10 - 2019

Pour le ministre des Finances, Mohamed Loukal, «cet instrument financier demeure valable jusqu'en 2022 et reste un outil important mais non exclusif de financement du déficit du Trésor, jusqu'au terme de sa validité». Mais comment sera comblé le déficit budgétaire ?
Qui a dit que le gouvernement ne recourra plus à la planche à billets ? Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, l'annonçait triomphalement il y a quelques jours. Le ministre des Finances, Mohamed Loukal, qui a accordé hier un long entretien à l'agence officielle, l'APS, le dément.
Ce n'est pas la fin du financement non conventionnel. L'argentier du pays affirme que les 6556,2 milliards (mds) de dinars (65 milliards de dollars) mobilisés jusqu'en janvier 2019 par le Trésor public auprès de la Banque d'Algérie, dans le cadre du financement non conventionnel, seront totalement utilisés.
Le reliquat de 610,7 mds de DA sera consommé d'ici à la fin de l'année en cours. Mohamed Loukal n'exclut pas toutefois d'actionner de nouveau la planche à billets puisque, selon lui, le financement non conventionnel demeure valable jusqu'en 2022. En effet, pour le ministre des Finances, «cet instrument financier demeure valable jusqu'en 2022 et reste un outil important mais non exclusif de financement du déficit du Trésor, jusqu'au terme de sa validité».
Mais comment sera comblé le déficit budgétaire ? Mohamed Loukal indique que le Projet de loi de finances (PLF) pour 2020 table sur une rationalisation des dépenses publiques, en visant notamment les dépenses de fonctionnement des administrations publiques, qui reculent de 20% par rapport à 2019. Selon lui, «la rationalisation des dépenses projetées pour 2020 a notamment visé la réduction du train de vie de l'Etat par la rationalisation des dépenses de fonctionnement et de services des administrations».
Le budget de 2020 prévoit, dit-il par ailleurs, une baisse de 1,2% des dépenses de fonctionnement. Ces dépenses courantes devraient «préserver les dépenses incompressibles, à l'instar des salaires, des charges de la Sécurité sociale et celles relatives au bon fonctionnement des structures publiques et à la prise en charge des besoins sociaux des catégories vulnérables».
Pour ce qui est des dépenses d'équipement, elles reculent, quant à elles, de 20,1%, suite à «des actions de réajustement et de meilleur encadrement des dépenses», explique le ministre. Les dépenses budgétaires globales passent ainsi à 7773,1 mds de DA, en baisse de 9,2% par rapport à 2019. Pour renflouer les caisses de l'Etat, le projet de loi de finances pour 2020, souligne Mohamed Loukal, prévoit l'institution d'une «taxe d'environnement» sur les véhicules.
Cette nouvelle taxe, applicable lors de la souscription du contrat d'assurance, précise-t-il, est fixée à 1500 DA pour les véhicules de tourisme et à 3000 DA pour les autres types de véhicules. Pas seulement. Dans la même perspective de protéger l'environnement, il est prévu le réaménagement du dispositif de taxation des appareils énergivores fonctionnant à l'électricité (taxe d'efficacité énergétique – TEE).
Selon le ministre des Finances, le texte rehausse également les montants des taxes environnementales en accord avec le principe du pollueur-payeur, ainsi que les réaffectations budgétaires de leurs produits.
Le projet de loi prévoit, dans le même contexte, le relèvement du tarif de la taxe additionnelle sur les produits tabagiques, de 11 DA à 17 DA, et l'affectation du produit de cette augmentation au compte d'affectation spéciale intitulé «Fonds national de Sécurité sociale».
Puisqu'elle touche directement à la poche des citoyens, la TVA n'a pas augmentée. Les actions de rationalisation des importations de biens et services entreprises par le gouvernement en 2019 seront, selon le ministre des Finances, poursuivies en 2020, en ciblant aussi bien les importations de marchandises que les services dont la balance influe, de manière significative, dans le déficit de la balance des paiements.
Le gouvernement prévoit, en effet, une batterie de mesures pour redynamiser l'économie nationale. La plus importante est la suppression de la règle 51/49 régissant l'investissement étranger en Algérie. Mais cette nouvelle mesure ne touchera pas les secteurs stratégiques qui restent à définir dans un texte d'application qui sera publié en 2020.
Mohamed Loukal donne d'ores et déjà quelques indications sur son contenu. Il s'agit de l'énergie et des finances, annoncera le ministre des Finances avant de préciser, sans pour autant faire une énumération exhaustive, que les secteurs en question sont ceux des hydrocarbures et des mines, des banques et des assurances.
A la recherche de financements dans une économie au bord de l'asphyxie, Mohamed Loukal est revenu sur l'endettement extérieur. Il laisse entendre d'ailleurs que ce sera pour 2021. Il a parlé, dans ce cas aussi, d'un texte d'application qui fixera les modalités pratiques de ces financements. Selon lui, «ce n'est qu'à partir de 2021 qu'on peut s'attendre à une application effective de cette mesure».


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