Après une longue traversée du désert, le Fawz Chabab Baladiat Frenda version Morsli – Banus2 retrouve le palier supérieur, l'inter-région, au terme d'une saison footballistique remarquable. Hasard de l'histoire, Frenda la troisième grande commune de la wilaya de Tiaret s'est retrouvée à la faveur d'une mésaventure de son voisin d'infortune, la JSMT, dans un même palier, plusieurs années après avoir joué ensemble. L'accession méritée du Fawz Frenda est avant tout celle des joueurs, staff technique et administratif, mais aussi de beaucoup d'amoureux du club, nonobstant l'apport précieux et décisif de l'APC, de l'APW, du fonds de wilaya et des mécènes. Ayant fini 3e ex aequo avec l'équipe de Ghriss avec 65 points et un goal-average défavorable, le FCBF a quand même pu décrocher son billet. L'empreinte de l'ex-international Braïk Mohamed, dit Banus2, dans cette aventure footballistique, reste indélébile. Courtois et plein d'affection, le coach des « Rouge et Blanc » avait tenu d'ailleurs à « féliciter tous ceux qui, de près ou de loin, ont participé à l'accession du club ». « Elle est surtout dédiée, déclare l'entraîneur du FCBF, à Mekki Douache, au président Morsli Nasredine, à Hadj Boumediene, à Bendaoud, au secrétaire Mustapha, à Legrini, au professeur Abdelhadi, au fournisseur de l'équipe Mourad » avec une pensée particulière pour Kalakhi Cheikh. Au-delà de l'euphorie et de la joie suscitées par cette réalisation, Banus garde néanmoins un souvenir amer de l'empoignade footballistique face au voisin Medrissa. « Je pensais que j'étais chez moi mais des énergumènes ont fait autre chose ». Ajoutant « faire le distingo car beaucoup de gens de ce village ont été exemplaires ». Braïk a tenu aussi à saluer ces joueurs pour leur performance. Comment ne pas évoquer, dit-il, les Hicham, Boudjelida, Samir, Zola, Abdelli et Kettaf, entre autres, eux, les varis artisans d'un succès historique. Bien qu'affaibli par une maladie, le cœur de Banus 2 palpite toujours pour son club fétiche « Ezzerga ». A ce propos, Mohamed croit savoir que « le club a été poignardé dans le dos et ne mérite pas toute cette ingratitude ».