La dernière sortie médiatique de Abdelkader Bensalah chef de l'état par intérim à Sotchi (Russie) a provoqué une véritable avalanche de critiques et de moqueries lors du 36e acte du hirak organisé aujourd'hui à Guelma. « C'est honteux ! Comment peut-il (Bensalah) réduire notre mouvement, qui tient en haleine les peuples de la planète mais aussi un exemple en matière de civilité, a un chahut amplifié par les médias. Et cela en s'adressant à un homme qui a fait ses preuves dans l'un des services secrets des plus puissant au monde, le KGB » , s'exclament des hirakistes guelmis a l'affut de l'actualité. En effet, plusieurs pancartes rédigées au stylo à bille ont été brandis à travers les rues et boulevards de la ville pour dire, également, non à ce genre de comportement « l'intimidation du peuple par une force étrangère est en soit un acte de trahison » pouvait-on lire. Mais aussi, et pour enfoncer le clou, c'est le portrait de Vladimir Poutine qui est apparu en la circonstance à Guelma avec cette petite phrase en bulle « Rigolons maintenant ! » En clair, la diplomatie nationale a perdu de son éclat d'antan, à entendre les marcheurs à Guelma. C'est ainsi, que le ton de ce 36e acte du hirak a été donné avec plusieurs centaines de personnes dont des femmes. Vers 15H45, malgré la pluie soutenue qui s'est abattue sur la ville du 8 mai 1945, la masse humaine du hirak est restée soudée jusqu'à la dernière minute, à proximité de place des martyres. Bien évidement, d'autres slogans, habituelles, dont le plus entendu est sans conteste « il n'y aura pas de scrutin présidentiel, il n'y aura pas de vote avec les résidus du gang » est revenu comme un leitmotiv.