83,26% de réussite à l'examen de 5ème Sur les 27 247 candidats ayant passé, le 27 mai dernier, la première session des épreuves de l'examen de fin de cycle primaire, 22 664 ont obtenu la moyenne requise, et donc décroché le visa pour le palier moyen. Avec un taux de 83,26%, Sétif enregistre, selon les responsables du secteur de l'éducation, des résultats satisfaisants ; 11 391 filles, soit un taux de 87,41%, ont décroché le sésame. Les élèves Djabou Abir et Gougam Hiba, scolarisées respectivement au niveau des écoles Maâmache Saïd (Sétif) et El Khensa (Bougaâ) ont obtenu une moyenne de 10/10. Il faut en outre savoir que 12 écoles primaires, dont 7 de la commune de Salah Bey, ont décroché la palme du 100% ; 50 autres écoles ont obtenu 90% lors de la première session. Les candidats recalés auront droit à une session de rattrapage le 24 juin en cours et les résultats seront annoncés le 6 juillet prochain. D'autre part, pas moins de 683 enseignants et 69 adjoints d'éducation renforceront le personnel du secteur de l'éducation dès la semaine prochaine. En effet, l'inspection de la fonction publique a affiché les listes des heureux admis dans les différents concours organisés par le département de Benbouzid dès la fin de l'année écoulée. Le nombre d'enseignants au primaire est de 175 pour l'arabe et 120 pour le français. Pour le moyen, ils seront 280 professeurs à rejoindre les 199 CEM de la wilaya. Les licenciés ayant participé au concours de recrutement pour le secondaire devront suivre une formation d'une année pour une mise à niveau avec leurs collègues intégrés dans ce corps. Le nouveau statut des enseignants prévoit le recrutement des détenteurs d'un master pour le secondaire, cependant, pour cette année, la fonction publique y a dérogé en permettant aux licenciés d'y participer à condition de suivre une formation complémentaire. Les affectations des nouveaux professeurs permettront non seulement aux établissements de souffler, mais encore d'absorber les déficits enregistrés au niveau de nombreuses matières. Bir El Aârch : À quand le raccordement à l'électricité ? Les habitants des 293 logements, de Bir El Aârch, ont exprimé leur mécontentement quant au retard mis dans le branchement de leur cité à l'électricité. Pour rappel, le projet a été lancé au début de l'année en cours, le premier poste électrique installé, les poteaux ont été mis en place, et au final, les habitants n'ont pas été raccordés vu que les travaux se sont arrêtés sans préavis. Vivant comme des taupes, les habitants ont eu recours au système « D » : les uns s'alimentent en cette énergie à partir des maisons environnantes et d'autres utilisent des batteries. Pour rappel, le projet de ces lotissements a été lancé en 1987, et pour des raisons qu'on ignore, les contrats de propriété et les autorisations de construction n'ont été délivrés qu'en 1999. Depuis, 80% des lots ont été achevés et raccordés au gaz naturel, inauguré par le wali de Sétif. Reste toujours le problème d'électricité, en dépit des doléances déposées auprès de tous les services concernés. D'après les propos d'un élu de la localité, les travaux ont été interrompus à cause du désistement du premier entrepreneur, qui n'a pas voulu finir la réalisation du deuxième poste électrique et procéder à l'achèvement de l'opération. Afin de clore ce dossier, le projet a été confié à un autre entrepreneur. L'université se dote de nouvelles facultés L'université Ferhat Abbas (UFAS), qui connaît ces dernières années, notamment, un certain essor en matière d'infrastructures, vient de bénéficier de deux nouvelles facultés et autant d'instituts avec le statut de faculté. Selon le décret exécutif n°10-14 du 26 Moharrem 1431 correspondant au 12 janvier 2010, modifiant et complétant celui n° 89-140 du 1er août 1989 portant création de l'université de Sétif, l'institution bénéficie désormais d'une faculté des sciences de la nature et de la vie, avec à sa tête le Dr Abd El Hadi Guechi. Les lettres et les langues s'offrent elles aussi une faculté, laquelle aura pour doyen le Dr Kamel Kadri. Elles ne seront donc plus sous la coupe de la faculté des sciences sociales, désormais dénommée faculté des sciences humaines et sociales, dirigée par le Dr Miloud Safari. L'université se renforce, en outre, par la création d'un institut d'architecture et des sciences de la nature à la charge du Dr Ali Chougui. Un autre d'optique et de mécanique de précision sera conduit par le Dr Abdelkrim Beniaiche. La faculté de droit, qui se consolide par un département de science politique, s'appelle désormais faculté des droits et science politique. Ayant fait ses preuves, le Dr El Khier Guechi a été reconduit pour prendre les destinées de la faculté précitée. A. Benhocine, Kamel Beniaiche, Leïla Benani
