La cité Les Rosiers de Blida est devenue synonyme de problèmes et de malvie : coupures récurrentes d'eau potable, parfois pendant plus de 4 jours, absence d'espaces verts et d'aires de jeu pour les enfants, défaillance du réseau d'évacuation des eaux usées, sont autant de problèmes qui rendent cette ex-charmante cité invivable. En plus, l'intérieur des immeubles est dans un état lamentable. Quelques travaux d'embellissement de la cité ont été exécutés tant bien que mal, sans pour autant respecter les normes requises (abandon du chantier à maintes reprises, pavés laissés sur les lieux et cassés, trottoirs mal façonnés et mal aménagés…). Les riverains n'ont pas cessé, depuis plus de 2 ans, d'attirer l'attention des autorités locales afin qu'elles prennent soin de leur quartier qui est en perpétuelle dégradation. La réponse de ces autorités est l'indifférence la plus totale. Un habitant de cette cité nous a montré un consistant dossier contenant des correspondances envoyées notamment aux directeurs de l'OPGI et de l'ADE, ainsi qu'au wali de Blida, où sont mentionnées les nombreuses doléances des habitants du quartier en question. Des riverains se disent offusqués par la passivité qu'observent à leur égard les responsables concernés. « L'état de notre quartier est vraiment désolant. L'indifférence des autorités locales tue nos initiatives. Cela ne fait qu'envenimer les choses. Faut-il écrire donc au président de la République pour résoudre un problème banal censé être solutionné par les autorités locales ? », nous a déclaré, l'air furieux, un citoyen habitant la cité « Les Rosiers » depuis une quarantaine d'années. Située sur l'avenue Mekerkeb Benyoucef, la cour de la cité sert de parking, surtout pour les automobilistes venus d'ailleurs. Cela prive les enfants du quartier de la possibilité de jouer à proximité de chez eux. « L'omniprésence des véhicules et engins utilitaires gêne le passage des piétons. En cas d'urgence, l'intervention rapide des éléments de la Protection civile y est quasi impossible », lit-on dans les requêtes envoyées au wali de Blida. Des requêtes qui sont restées lettre morte depuis près de deux ans.