Cape Town, troisième grande ville après Durban et Johannesbourg, est l'une des villes sud-africaines les plus visitées par les touristes venus du monde entier. Y a pour tous les goûts et toutes les poches. Les touristes dont le ballon rond n'est pas leur tasse de thé optent pour les safaris dans les nombreuses réserves de la région. Les amateurs de sensations fortes et de frayeurs ne sont pas déçus. Leurs guides et les agences aussi. Les affaires marchent bien, surtout avec les Australiens qui ne comptent pas. Les tour-opérateurs leur facilitent tout et leur rendent le séjour agréable. Les visites au point de rencontre des eaux des océans pacifique et indien sont l'autre clou du séjour dans cette ville. Le cap de Bonne-Espérance. Qui fait tellement peur et rêver les navigateurs des courses autour du monde est un lieu historique. Que de bâteaux et marins ont échoué sur ses dangereux rivages. Sans parler des requins qui sont aussi l'une des plus fortes attractions de cette contrée. Mais le clou ici est sans conteste Robben Island. L'île où Nelson Mandela et ses compagnons ont été emprisonnés pendant de longues années par le régime raciste de l'époque. L'apartheid a été vaincu et les Sud-Africains (noirs et blancs) vivent en harmonie sans trop regarder derrière. Robben Island est plantée en pleine mer à quelques miles des beaux rivages des superbes places de Cape Town. Le pèlerinage sur ce site s'effectue seulement par beau temps. Plusieurs rotations par jour permettent aux touristes de poser pied sur ce rocher devenu célèbre à cause du grand homme qui y a séjourné dessus. De la colline qui domine la ville où madame la maire accueille ses hôtes autour d'un déjeuner ou dîner, la vue panoramique est superbe. Juste si le flamboyant « paquebot » Green Point, sorti de sous terre en l'espace de 3 ans, retient l'attention par rapport au grand stade érigé à mi-chemin entre la côte et la prison dont l'un des pensionnaires est devenu président du pays lors des premières élections démocratiques qui ont suivi la chute de l'apartheid. Le visiteur ne peut faire l'économie de l'escalade de Table Mountain (la table) qui culmine à 1 086 mètres du niveau de la mer. La nuit la falaise est visible de tous les coins de la ville en raison de son éclairage par un jeu de lumières. Sinon les artères de la ville, très spacieuse et propre, grouillent de monde. Les supporters algériens y apportent une note de fraîcheur qui contraste avec la présence très remarquée des Australiens et bruyante des Anglais. Il est temps de prendre son ticket pour aller s'installer dans les tribunes du Green Point pour Suivre Algérie-Angleterre en espérant que comme Gaetjens en 1950, Karim Matmour renverra l'équipe aux trois lions à ses chères études et créera le premier grand exploit de la Coupe du monde 2010. Les journalistes anglais qui sont friands de ce genre d'exploit seront peut-être (bien) servis. Il faut refaire le sac et reprendre les airs destination Durban.