Plusieurs dizaines de personnes se sont attroupées, mercredi dans la matinée, devant le siège de l'Agence foncière de wilaya en réaction aux promesses non tenues concernant la désignation de leurs habitats. « On veut s'assurer que nous n'avons pas été remplacés par d'autres comme la fois passée », expliquent les contestataires, vivant pour la plupart dans le bidonville, dénommé « kandahar », jouxtant le quartier Sellaga à l'Est de la ville. Interpellé par ces potentiels bénéficiaires, le directeur de l'agence s'est engagé à régler le problème ce dimanche. Le même interlocuteur dit ne pas disposer encore du plan que devait lui remettre la DLEP. « Au moins pour Haï Sellaga », précise-t-il. Ce plan préfigure le lotissement des habitats à attribuer avec les noms des bénéficiaires disposant d'une décision d'éligibilité et relevant des années 2004, 2005 et 2006. « Vu l'expérience des précédentes attributions, nous avons retenu cette procédure qui consiste à désigner au bénéficiaire à l'avance son habitation », explique le directeur. Chacun deviendra, ainsi, le propre gardien de son habitation en cours de réalisation et cela évitera « les occupations illégales qui nous ont posé problème ». Un programme de 1000 logements a été confié à l'agence dans le cadre de la résorption de l'habitat. Pour rappel, 466 unités ont déjà été attribuées, 406 sont en cours et 100 seront livrées d'ici la fin juin.