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L'argent du pétrole et les Azéris
Publié dans El Watan le 26 - 06 - 2010

En se promenant dans les rues de Bakou, on n'est pas dépaysé, tellement les ressemblances sont frappantes avec les pays d'Afrique du Nord et notamment l'Algérie.
Pour ce pays situé dans le Caucase et musulman à 94% (deux tiers sont chiites et un tiers de sunnites), la tolérance est une richesse qui lui permet de garder des valeurs ancestrales et de s'ouvrir à la modernité. L'argent du pétrole est investi dans la réhabilitation du vieux bâti et dans la construction de nouveaux édifices et des buildings destinés à l'habitat. La ville de Bakou est devenue un grand chantier et les voitures de grandes marques allemandes, japonaises et coréennes côtoient les vieilles Lada de l'époque soviétique. La présence des compagnies étrangères et l'argent investi ont favorisé la création d'une classe moyenne. Même si pour des analystes l'Azerbaïdjan est à l'ère du capitalisme sauvage et que les différences entre riches et pauvres sont importantes.
Les municipalités financent les travaux de réhabilitation de l'habitat et la pose de fenêtres en PVC et en aluminium donnant un nouveau cachet à la ville, nous explique un cadre azéri. Les franchises de grandes marques de vêtements et de bijoux illustrent l'ouverture vers l'Occident. Considéré comme un pays pauvre il y a de cela quelques années, l'Azerbaïdjan commence à profiter de l'argent du pétrole. Et Bakou, la capitale, regroupe déjà 4 millions d'habitants sur les 9 que compte le pays. En 2005, le budget du pays était de deux milliards de dollars. Selon une responsable de la mission des Nations unies à Bakou, le taux de pauvreté aurait reculé de 47 % à 20 % ces dernières années. Si la corruption n'est pas niée directement dans les discussions, beaucoup de responsables azerbaïdjanais rappellent que le pays s'est inscrit dans une initiative anti-corruption.
En 2002, le gouvernement azerbaïdjanais a adhéré à un mouvement international de lutte contre la corruption appelé Extractive Industries Transparency Initiative. Cette initiative impose aux entreprises pétrolières de rendre publiques les sommes versées au Fonds pétrolier d'Etat. Cependant, plusieurs observateurs ont dénoncé des failles dans cette initiative en soutenant que « si elle permet d'appréhender les sommes versées au Fonds pétrolier d'Etat, elle n'impose pas aux autorités de rendre compte de l'emploi des fonds versés. » Mais ce qui est important, c'est que ce sujet n'est pas tabou en Azerbaïdjan, même si les observateurs considèrent le système politique comme celui d'une dynastie et que des journalistes continuent à être emprisonnés. La corruption serait surtout présente dans l'administration à travers le « bakchich ».
Le Fonds pétrolier azerbaïdjanais a été créé le 29 décembre 2000 dans une optique de stabilisation et d'épargne/capitalisation avec pour finalité de financer la diversification de l'économie et la reconstruction. Chaque année, le gouvernement annonce la liste des dépenses qui seront effectuées par l'argent du Fonds. Une grande partie de l'argent aurait été dépensée pour la réalisation de projets d'infrastructures, de routes, l'alimentation en eau potable, selon Ilham Shaban. Une partie de l'argent a été aussi utilisée pour le soutien des réfugiés de la guerre avec l'Arménie qui sont au nombre d'un million. Pour résumer, l'expert en énergie considère qu'un tiers de l'argent est pour l'habitat, les infrastructures et le social, le deuxième tiers pour le développement de la culture et des sports et 25% pour les générations futures. Par rapport aux pays d'Asie Centrale et à l'Europe de l'Est, le niveau de vie est bien meilleur selon les Azéris.


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