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L'animation est au ralenti malgré le mondial : L'Afrique du Sud se couche tôt
Publié dans El Watan le 30 - 06 - 2010

L'Afrique du Sud vit depuis le début du Mondial sur un petit nuage, mais le cœur de cette « ayoba » (joie, excitation) bat surtout dans les stades, et les « fan parks » aux heures de match, laissant les villes moyennes et des pans entiers du pays hors du coup.
« Il y a une superambiance qui rassemble les Sud-Africains de toutes couleurs de peau », s'enthousiasme une résidante dans un quartier touristique du Cap. « On n'avait jamais connu ça avant dans notre pays », où le régime d'apartheid (vivre à part, en Afrikaans) a été démantelé il y a seize ans et où le sport, comme l'ensemble de la vie sociale, reste une affaire de race. Si la fête semble exceptionnelle à la population locale, peu habituée à une telle communion, elle reste toutefois bien en-deçà des réjouissances des précédents Mondiaux, où les supporters animaient les rues des villes jusqu'à l'aube.
Juste avant le coup d'envoi, la ferveur était pourtant à son comble : les vuvuzelas retentissaient dans tous les quartiers et les couleurs du drapeau arc-en-ciel flottaient haut sur le pays. L'élimination de l'Afrique du Sud a un peu calmé les tonitruantes trompettes, mais elle n'a pas douché la bonne humeur de la population qui s'est rangée derrière une deuxième équipe, en général le Brésil, pour le prestige et ses couleurs jaune et vert, les mêmes que celles des Bafana Bafana, ou alors le Ghana, pour l'affectif. A chaque match, les Sud-Africains continuent donc d'assurer une ambiance joyeuse dans les stades et devant les écrans géants, dans les fameux fan parks, où 1,5 million de personnes se sont pressées depuis le 11 juin. Mais dès le coup de sifflet final, les spectateurs se ruent vers les portes de sortie et rentrent chez eux, sans s'attarder pour un dernier verre, au grand dam de nombreux supporteurs étrangers, contraints de faire la fête après les matches.
Là encore, l'apartheid est à blâmer : sous le régime raciste, les populations noires étaient soumises à un couvre-feu strict et ont pris l'habitude de passer leurs soirées à l'intérieur. La criminalité, responsable en moyenne de 50 homicides par jour, pousse aussi au cocooning : à la nuit tombée, les Sud-Africains préfèrent rester en sécurité derrière leurs murs, voire à la limite, dans des centres commerciaux hyper protégés. De plus, les stades sont souvent à l'écart des lieux de vie, comme à Polokwane et Rustenburg. L'emblématique Soccer City à Johannesburg est planté au cœur d'un no man land's dépourvu de tout bar ou restaurant, et seuls deux ou trois préfabriqués entourent le stade de Nelspruit. Dernier facteur, et non des moindres : l'hiver austral. Dès que le soleil se couche, les températures chutent et finissent par frôler le zéro sur les hauts-plateaux de Pretoria à Bloemfontein.
Au final, la fête se cantonne dans les quartiers touristiques des grandes villes, comme Sandton et Newtown à Johannesburg, le Waterfront et Long Street au Cap et le front de mer à Durban. Partout ailleurs, le spectacle de rues désertes, le soir, reste la norme. Comme d'habitude.


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