De 2014 à 2019, il y a eu six PDG à la tête de Sonatrach. Durant toute cette période, le limogeage se fait sans aucun bilan qui pourrait éclairer l'opinion publique sur cette instabilité qui obéit souvent à l'humeur des circonstances lobbyistes parfois politiques. Durant ce quinquennat, les prix du baril sont passés pour le Sahara Blend de 110 dollars au premier semestre de l'année 2014 pour entamer une chute imposée par une guerre lancée par l'Arabie Saoudite contre les producteurs de gaz de schiste américains en inondant le marché. De 2015 au premier semestre 2017, les prix ont été à leur plus bas niveau, pour atteindre 46 dollars le baril en 2016. En 2015, la croissance s'est élevée à 3,9% grâce à la première augmentation de la production d'hydrocarbures en une décennie. Au premier semestre 2016, l'Algérie a connu une croissance relativement vigoureuse de 3,6%, sous-tendue par une production d'hydrocarbures en voie de redressement qui a compensé une croissance plus atone des secteurs hors hydrocarbures. Que faudrait-il de plus pour juger un manager ? C'est aussi l'année où Sonatrach devait réaliser les meilleures performances de la période à l'unanimité des organes statutaires : «L'Algérie vient, en effet, d'enregistrer la meilleure performance du Maghreb, mais également de l'ensemble des pays arabes exportateurs d'hydrocarbures. Ceci confirme donc la tendance positive déjà observée en 2015, année où seuls les Emirats arabes unis avaient fait mieux.» La Banque mondiale, dans son rapport de suivi de l'automne 2016, est allée encore beaucoup plus loin dans son analyse : Sonatrach renoue avec une baisse brutale de la production et des exportations à partir du second trimestre 2017 coïncidant avec le changement au sein de la compagnie, malgré l'illusion donnée par la comptabilisation des gaz d'injection détournés vers l'exportation, afin de masquer une partie du déclin. En trois années, l'Algérie a perdu plus de 25% de ses capacités et un manque à gagner potentiel ces trois dernières années de plus de 15 milliards de US$. Ould Kaddour a entamé la descente aux enfers depuis le deuxième semestre 2017 pour conjuguer tous les projets au futur sans aucun axe stratégique crédible. Et pour calmer les politiques en gagnant leur faveur, ils mettent à la disposition pour exportation plusieurs milliards de mètres cubes de gaz destiné à la réinjection, dès le second trimestre 2017, dans une situation de forte baisse de la production qui a eu pour conséquence l'accroissement du déficit, la perte des parts du marché et des questionnements sur l'avenir proche des capacités du pays de production d'hydrocarbures, et ce, malgré la hausse du prix du baril à partir de 2017. Tout ce qu'il entreprend, Ould Kaddour le renvoyait à son projet SH 2030. Nous sommes au début de l'année 2020, où en est le projet du processing avec les Suisses et le raffinage du brut algérien à Augusta ? Avons-nous avancé sur les importations des carburants ? Qu'avons-nous gagné ? La réponse est qu'Ould Kaddour a obtenu la capacité fictive et potentielle de vendre la raffinerie tant contestée au double de son prix. Est-ce l'objectif visé ? Tandis que les institutions de l'Etat, ministères, Banque d'Algérie et ONS disposent de la situation de Sonatrach lorsqu'elle lui a été confiée en mars 2017 : un taux de croissance de 8%, le règlement de tous les contentieux dont (TPE), le gain de deux arbitrages, l'augmentation de la production, l'élan des projets pétrochimie et raffineries, l'ouverture pour la 1re fois en 2016 du projet photovoltaïque avec ENI. Pour réussir un programme ambitieux, fortement tourné vers le bien-être de la société, comme par exemple augmenter l'allocation de voyage à 1000 euros ou défiscaliser les salaires de moins de 30 000 DA et encore plus payer des avocats pour récupérer au profit du Trésor l'argent indûment transféré dont le candidat Tebboune promet de connaître les artifices de leur récupération, il faut d'abord disposer de moyens que peut offrir l'économie algérienne fortement du type extensive depuis la fin des années 1970. Tous les pays ont compris sauf les décideurs algériens eux-mêmes : Sonatrach était, elle est et elle le restera probablement pour plusieurs années encore la locomotive du développement économique algérien. Elle est un réservoir d'emplois, elle contribue à plus de 70% du budget de l'Etat et finance par ses exportations plus 95% des besoins économiques et sociaux. Pendant que les experts rêvent de diversification et d'une alternative aux hydrocarbures, les lobbies encrent leurs ventouses à l'intérieur même du mastodonte dont le seul objectif est de l'affaiblir pour justifier sa privatisation. 1- Par des Effets d'annonce Le samedi 26 octobre 2013, Youcef Yousfi, alors ministre de l'Energie et des Mines, a surpris plus d'un en annonçant que l'Algérie vient de faire une découverte qu'il a qualifiée «de l'une des plus importantes de ces vingt dernières années». Il s'agit, précise le ministre, du gisement de Hassi Toumiet. On apprendra plus tard qu'il s'agit d'un simple effet d'annonce, les puits ont montré qu'il s'agissait finalement d'une petite découverte insignifiante. Toujours dans la stratégie d'effet d'annonce, le 24 avril 2018, dans le salon feutré d'un aéroport, Mekmouche, vice-président amont de Sonatrach, accompagné de son PDG Ould Kaddour, déclarait à la presse que le mastodonte vient de faire une découverte au nord du Niger, là où le géant Texaco avait échoué. Malheureusement, ils ne sont pas revenus plus tard pour informer l'opinion publique que ce puits s'est essoufflé juste après pour rendre l'âme avec perte et fracas. Pour ces performances 2015-2016, de nombreux analystes, qui se sont intéressés à la stabilité des PDG en constatant leur valse annuelle, se posent la question sur le limogeage de cette équipe qui est restée à ce jour un mystère. 2- Pourquoi un mystère ? Le programme de l'équipe Mazouzi part du principe qu'en termes de potentiel, il reste beaucoup de volume à mettre en évidence et à récupérer à travers une expertise et un management rigoureux des réservoirs des gisements existants. Son prédécesseur, PDG par intérim, si l'on se réfère aux chiffres, a doublé les efforts d'exploration au détriment du développement, et à ce titre, plus de 80% du parc appareil a été réorienté vers l'exploration, les résultats ont été décevants et budgétivores dans l'exploration sans remédier à la baisse continue de la production. Or, dans son programme, l'équipe d'Amine Mazouzi a vite renversé la situation pour une reprise de la production pour atteindre une croissance de 8%. 3- Que s'est-il passé et pourquoi ce limogeage d'Amine Mazouzi ? Selon les indiscrétions, après le fiasco avéré d'Ould Kaddour et son successeur Hachichi, les langues maintenant se délient. Ils disent qu'Amine Mazouzi a fait l'objet d'une vraie cabale de certains responsables qui n'apprécient pas son austérité, les nominations de complaisance et autres indus avantages non réglementaires. Cette habitude de stimulation pavlovienne leur est inculquée par Chakib Khelil pour acheter leur obéissance. Profitant de la campagne électorale de 2004, il s'est débarrassé de tous les anciens PDG et cadres dirigeants qui contestaient sa politique de gestion. D'abord, il désigne le secrétaire général de l'entreprise, ensuite le PDG de Sonatrach lequel fait monter son fils du simple magasinier au poste de cadre supérieur, aujourd'hui il a payé très chère cette obéissance lors du procès Sonatrach 01. Il confie la direction des ressources humaines et communication du groupe Sonatrach à son assistante, elle-même cooptée de Sonelgaz. Il profite de l'accident survenu à Skikda pour limoger le vice-président aval et nomme son ancien directeur des ressources humaines et communication et ainsi de suite. Il dirige mais n'encours aucune responsabilité. Dès qu'il y a un problème, les enquêtes n'aboutissent à aucun écrit de sa part et donc c'est les lampistes qui payent : cas BRC, dossier des pièces de rechange aval, affaire Sonatrach 01 et 02 et bien d'autres. M. Mazouzi ne voulait pas continuer sur cette voie, et a procédé au remplacement de nombreux cadres, notamment des cadres dirigeants cités dans des rapports d'audit pour des manquements à l'éthique, et pour des soupçons de corruptions, et dans les rapports des commissaires aux comptes pour des défaillances avérés ; par plus compétents et plus méritants, qui ont d'ailleurs contribué à la croissance retrouvée finalement en 2016 après une décennie de déclin et de meilleurs règlements de contentieux, dont deux victoires arbitrales. A partir de là, une multitude de lettres anonymes alimentaient continuellement certaines institutions et certains médias. C'est alors qu'une lettre anonyme qui devait «atterrir» chez Mme la secrétaire générale du ministère de l'Energie fut aussitôt enregistrée et traitée, très technique et très renseignée contenant des allégations tout à fait fallacieuses. Dans la pratique réglementaire, pour protéger l'acte de gestion, le Premier ministre a initié une circulaire portant le n°09/PM en date du 04/01/2016 qui insiste sur le non-traitement des lettres anonymes afin d'instaurer un climat de sérénité, de stabilité qu'il conviendrait de sauvegarder avant tout et strictement. Il est curieux qu'une secrétaire générale d'un ministère déroge à une application d'une instruction du Premier ministre pour enregistrer et introduire dans le circuit officiel alors que celle-ci n'est ni liée à la sécurité nationale ni n'émane d'un organe judiciaire et encore moins à la loi en général si elle n'avait pas un appui plus haut. La réponse ne s'est pas fait attendre et nos interlocuteurs disent que le ministre en poste lui-même poussait dans ce sens. Certaines indiscrétions rapportent même que le ministre impliquait Mekmouche Salah, le vice-président de l'amont. Il s'est avéré que ce vice-président avait montré de sérieuses insuffisances. Alors, pourquoi ? Selon toute vraisemblance, disent-ils, le ministre tenait une certaine rancœur vis-à-vis du vice-président commercialisation et marketing et le PDG lui-même parce qu'ils n'ont pas accédé à sa demande de promouvoir sa fille cadre dans cette structure de Sonatrach au poste de chef de département gaz. Ils ont jugé en leur âme et conscience qu'elle n'avait pas les qualités requises pour ce poste. Et par conséquent, Sonatrach ne pouvait risquer de perdre des opportunités, à l'instar du scandale «Petroplus» dont le responsable a causé un préjudice de plus de 200 millions de dollars. Lorsque le citoyen lambda entend de tels artifices sournois et de basses échelles de déstabilisation d'une structure qui a sur le dos l'ensemble du circuit économique et social de tout un pays, il se demande si le mastodonte est entre de bonnes mains, comme le laissent croire les dirigeants ? 4- Historiquement, l'affaiblissement de Sonatrach porte le même discours Le premier, Abdelhamid Brahimi en 1982, a procédé à la restructuration organique et financière de Sonatrach, on a tenté, au nom d'une meilleure efficacité de gestion, d'imposer de nouveaux objectifs à l'institution publique en général et à l'entreprise en particulier, sans pour autant changer l'environnement dans lequel elle évoluait entre autres, la levée des contraintes d'ordre politique résultat du plein emploi. Les témoignages des cadres et des ouvriers ont montré que cette restructuration organique s'est effectuée au prix d'un grand sacrifice des travailleurs qui devaient subir les inconvénients des changements d'affectation, perturbant ainsi leur relation de travail et même leur rythme familial avec tout ce qu'ils peuvent impliquer dans la vie sociale des intéressés (déménagement, scolarité des enfants etc.) et ceci n'a fait qu'amplifier leur frustration et renforcer leur manque total de confiance et favoriser ainsi l'instauration d'un climat de psychose dans les institutions publiques. Cette déviation des objectifs d'intérêt général a permis l'émergence des intérêts de groupes tout en favorisant leur dynamique.
Le second, Chakib Khelil, durant son passage de plusieurs mois à Sonatrach en cumulant en même temps la fonction de ministre, lui a largement suffi pour et, il n'est exagéré de le dire, procéder à un «viol» de la structure des valeurs de base que l'entreprise a développées depuis près de 40 ans et qui lui a permis de surmonter ses problèmes d'adaptation externe ou d'intégration interne. Il a acculturé l'entreprise pour avoir imposé des procédures ramenées d'ailleurs et que l'entreprise n'était pas encore prête à accepter. Quant au troisième, Ould Kaddour, il visait à la réorienter «business», internationaliser l'entreprise en la mettant entre les mains des géants pétroliers dans une concurrence déloyale, externaliser ces activités avales par le processing et l'achat d'une raffinerie vieille de 70 ans pour une valeur déclarée de 700 millions de dollars, chèque visé par la Banque d'Algérie, mais la rumeur circule qu'elle aurait coûté plus que le double. En effet, on parle de 2,2 milliards de dollars, dont 1,5 milliard financé par les filiales dans les îles vierges britanniques en infraction avec la loi du crédit et de la monnaie algérienne. Plus grave, cette raffinerie, devenue un gouffre financier pour le pays, ne traite pas le pétrole algérien mais celui saoudien qu'elle achète au prix du marché. Pour doper les chiffres, l'exportation afin de compenser en partie du déclin provoqué par la déstructuration de l'organisation, la marginalisation des compétences et des cadres intègres qui refusent de signer hors réglementation et à l'encontre des intérêts de l'entreprise, des cadres dénoncent l'équipe d'Ould Kaddour et les principaux responsables de l'Amont qui ont pris la décision de détourner les gaz associés destinés à la réinjection afin de les comptabiliser comme production additionnelle afin de masquer le déclin et donner une illusion d'une production additionnelle. Ces gaz ont un impact direct sur la réduction des réserves d'hydrocarbures et sur l'extinction prématurée des gisements. Ces responsables auront certainement à répondre de ces crimes. 5 – Pour affaiblir Sonatrach, le plus simple c'est d'affaiblir sa structure PED La Division PED est la structure qui gère les réserves d'hydrocarbures. A cause d'une mauvaise gestion des carrières et d'une forte démotivation, plus de 50 masters de l'Oklahoma ont quitté à partir de 2008. Tout de suite, des salaires alléchants leur ont été proposés chez les partenaires parfois qui concurrencent même Sonatrach. A partir de 2012, il n'y avait plus aucun master et un seul docteur, promu PDG en 2015, les principaux ingénieurs «seniors» se comptaient sur les doigts d'une seule main. Ces cadres, qui avaient la capacité d'encadrement, étaient eux-mêmes poussés vers la porte de sortie. En conséquence, le déclin de 2012-2013-2014 était dramatique et devenait incontrôlable par une équipe qui n'arrivait plus à gérer la situation, ils avaient pris l'option de dévier le problème par une surmédiatisation sur l'option du gaz de schistew et l'offshore, on notera une similarité, plus tard, en 2017, avec la gestion de Ould Kaddour, en évoquant à juste titre l'équipe Mazouzi qui s'est, sous sa conduite fortement investie dans la valorisation et la revitalisation des champs matures, a remis en question toutes les explications sur une prétendue fatalité du déclin subi. En 2015, l'équipe Mazouzi devait remettre les pendules à l'heure avec une gestion qui a réussi à donner les meilleurs résultats de l'histoire de Sonatrach en moins d'une année. Il se trouve que ces résultats, repris par tous les organes statutaires, n'arrangeaient pas l'image ni le dessein de Chakib Khelil, une gestion qui ne convenait pas non plus aux sponsors et même les lobbies sur place. 6- Une désalgérianisation accélérée de Sonatrach Avant la restructuration de Sonatrach au début des années 80', qui s'est avérée plus tard un désastre économique, l'activité forage était assurée par une de ses directions des services pétroliers, limitée plus tard aux travaux pétroliers. Une fois restructurée, la société mère est «revenue» à son métier de base, la recherche, la production, le transport et la commercialisation des hydrocarbures. La transformation, les travaux et les services pétroliers ont été érigés en sociétés autonomes soumis à une concurrence tout à fait déloyale des multinationales présentes en Algérie comme Schlumberger dans ses activités leggins et Dowell dans les services aux puits dont la cimentation, PGAC, Weatherford Oil Tool, Christensen, Haliburton, etc. La transformation, qui est une activité statutaire, a été aussi essaimée en société à part. Pour l'activité forage dont il est question, deux entreprises l'assuraient amplement en Algérie même en période d'activité intense. Il s'agit de l'Entreprise nationale des travaux puits (ENTP) et l'Algérienne de forage (ALFOR) créée par décret n°81-170 du 1er août 1981. Elle est issue de la dissolution d'ALFOR, société mixte, créée en 1966 entre Sonatrach et Sedco (USA). Les premiers foreurs, formés en Algérie de grade technicien supérieur, ont quitté les bancs du Centre africain des hydrocarbures et de textile (CAHT) le 30 juillet 1968 pour être directement affectés sur chantier. Depuis, les promotions de foreurs sortent au rythme moyen d'une cinquantaine par an des différents centres : CAHT devenu INH, centre de formation d'Alfor, l'IAP Hassi Messaoud, Dar El Beïda et Boumerdès toutes injectées dans l'activité forage sans compter l'effet secondaire de cette restructuration qui a dégagé un sureffectif en géologues, géophysiciens et mécaniciens de chantiers, reconvertis dans le drilling, réputée dure et pénible caractérisé par un fort turn over. Pour rappel, l'appareil SH183 du type Oil Well 840 E a fait partie de la mission qui a foré en Tanzanie dans l'île dite la Perle de Zanzibar dans des conditions extrêmement difficiles. En dépit de cela, ses équipes ont donné des performances et un rendement supérieur aux équipes américaines présentes sur les lieux. Grâce à ses 154 filiales, le groupe Sonatrach est le seul en Afrique à développer des activités depuis l'exploration pétrolière jusqu'à la pompe à essence, a relevé une étude de l'Institut français de relations internationales (IFRI). En 2018, Abdelmoumen Ould Kaddour, sans aucun diagnostic crédible, marginalise toute cette expérience acquise pour renouer avec ce qu'il appelle «l'expertise étrangère en matière d'assistance technique dans les opérations forage». Est-ce bien raisonnable ? Aucun responsable n'a pu l'arrêter. Entre 2017 et 2018, Ould Kaddour avait recruté au niveau de la direction générale de Sonatrach trois membres de la famille Terra, figurant parmi ses voisins à Draria dont le frère vient d'être condamné par le tribunal de Sidi M'hamed avec les cadres du ministère dans le procès de corruption d'Ouyahia et Sellal. Terra Amine, le concerné par le procès a été recruté pour faire partie du staff proche du cabinet de la DG. Son frère est nommé conseiller du PDG. Il a fait la pluie et le beau temps. Il y a aussi sa sœur, qui est confortablement installée au service EPM, moins d'une année de son départ en voilà les résultats. 7- Le tripotage de la structure HSE serait une des causes de la catastrophe d'Arzew L'explosion survenue, dans la soirée du lundi 1er juillet 2019, au niveau d'une unité de production du complexe de liquéfaction de gaz le GL1Z, de la zone industrielle d'Arzew (wilaya d'Oran) serait, selon les responsables qui ont préféré garder l'anonymat par devoir de réserve sans doute, causée par la perturbation de la direction centrale de l'Hygiène-sécurité-environnement (HSE) qui était chargée d'évaluer et surveiller les vieilles installations conformément à la loi sur les hydrocarbures, notamment son article 109 et son décret exécutif d'application n° 14-349 du 15 Safar 1436 correspondant au 8 décembre 2014 fixant les conditions de mise en conformité des installations et des équipements relevant des activités hydrocarbures. Ould Kaddour avait décapité cette structure pour désigner un médecin de travail qui n'avait aucune compétence technique pour conduire la conformité des vieilles installations. Le premier, au contraire, a brillé, semble-t-il, par être major de promotion dans le domaine de l'hygiène, la sécurité et l'environnement. Il se trouve pour le spécialiste en question qu'il était membre d'une commission interministérielle, désigné par des hautes autorités «en relation, dit-on, avec le programme de sécurisation des sites névralgiques, Ould Kaddour était obligé d'annuler sa décision». Malheureusement, cela ne durera pas longtemps, car dans le cadre de son mégaprojet SH2030, il saisit l'occasion sur recommandation d'un bureau d'études OGB de se passer carrément de la direction centrale HSE en privilégiant le recours à la sous-traitance tous azimuts en même temps en mettant fin aux fonctions de son premier responsable en juillet 2018. .