L'association En-Nour, solidarité et développement, dresse l'état déplorable des conditions de vie d'une population dépassant les 35 000 âmes. Le problème de l'hygiène se pose toujours et de manière accrue particulièrement dans certains quartiers où les riverains ne cessent de réclamer que la collecte des ordures se fasse quotidiennement. Ainsi, l'association En-Nour solidarité et développement sise à Ennasr (Saïda) fait état de l'état déplorable des conditions de vie des habitants du quartier périphérique, populeux et populaire de Boukhors dont la population dépasse allègrement les 35 000 résidants. « A Boukhors, c'est l'anarchie, les règles sociales au même titre que le sens des responsabilités ont disparu. A titre d'exemple, la construction d'une polyclinique lancée en 2002 avec un délai de réalisation de 12 mois dans ce quartier n'est pas encore achevée », lit-on dans le communiqué. « La direction des transports s'entête à utiliser de véritables mouroirs, des bus TATA défectueux mettant ainsi en danger la vie des citoyens. Les passagers demandent depuis plusieurs années à être dotés de bus convenables. Mais rien n'a été fait et ils se demandent à qui appartiennent ces bus. Les taxis, de leur côté, ne respectent pas les horaires pour assurer la navette Boukhors-centre-ville ». Et de conclure : « Le quartier de Boukhors croule sous les ordures, les moustiques et autres insectes nuisibles qui représentent le quotidien amer des résidants accentué par l'oued qui traverse ce quartier et dans lequel s'accumulent des tonnes de déchets déversés par les uns ou drainés par les eaux ».