Devant le tohu-bohu causé par 15 élus, le président de l'APW de Mascara a été contraint, la semaine dernière, de reporter les travaux de la première session de l'Assemblée à une date ultérieure. Cette situation est apparemment suscitée par le refus des élus réfractaires à accréditer la composition du nouveau bureau exécutif de l'Assemblée. Pour ces derniers, les six membres dudit bureau sont « illégitimes ». Ils attestent ainsi que les changements opérés par le président de l'APW n'ont pas été adoptés par l'Assemblée. De son côté, le président de l'APW, en l'occurrence Stambouli Omar, a déclaré : « En tant que président de l'Assemblée, je serai, au cours de la prochaine session, dans l'obligation de prendre des mesures sévères contre les élus qui oeuvrent à déstabiliser l'instance pour des intérêts personnels qui n'ont rien à voir avec celui des citoyens ». Le remaniement effectué par le P/APW est à l'origine, semble-t-il, du courroux suscité en premier lieu chez les vice-présidents, démis ainsi de leurs postes au sein du bureau, qui ont vite fait d'être rejoints par les autres élus pour exiger le départ du P/APW. Le président de l'APW, devant ces accusations, a réagi en précisant que « le changement en question a été effectué à la demande de la majorité des élus de l'Assemblée ».