Bien avant le verdict rendu à l'encontre de leurs 12 collègues, ce sont 69 PES à avoir emboité le pas à leurs collègues en décidant de ne pas remettre les notes du 3ème semestre, empêchant de la sorte la tenue des conseils de classes. Epilogue dans la procédure engagée auprès de la chambre administrative par la direction de l'Education à l'encontre de 82 enseignants, dont 12 du lycée Mohamed Djebli. Ces derniers auront été condamnés il y a de cela 2 semaines par la Chambre administrative qui leur aura fait obligation de restituer immédiatement les notes à l'administration. Un 13ème enseignant avait remis les notes sitôt la procédure judiciaire entamée. Cette fronde au niveau du lycée Djebli avait fait tache d'huile au niveau d'autres établissements. En effet, bien avant le verdict à l'encontre de leurs 12 collègues, ce sont 69 PES à avoir entamé le pas de leurs collègues en décidant à leur tour de ne pas remettre les notes du 3ème semestre, empêchant de la sorte la tenue des conseils de classes dans pas moins de 17 lycées. A la direction de l'Education, le premier responsable, tout en appelant ses fonctionnaires à plus de bon sens, n'hésite pas à souligner que le plus anachronique dans cette affaire tient au fait que ces enseignants n'ont pas de revendications concrètes, sous entendant qu'ils seraient tout simplement manipulés par des mains occultes et pour des motifs fallacieux. Après avoir rappelé les résultats en hausse enregistrés durant cette année scolaire, ceci pour l'ensemble des examens, le directeur de l'Education dira avoir apprécié les encouragements de certains syndicats, à l'exception du CNAPEST, ajoutant que, sur instruction de la tutelle, il n'était plus autorisé à discuter avec les représentations syndicales. On s'attendait également à ce que le premier jugement rendu par la chambre administrative allait inciter les 69 enseignants à revenir sur leur attitude, d'autant que ces derniers n'avaient toujours pas signé leur PV de sortie, obligeant l'administration à ne pas leur délivrer de titre de congé, ni a fortiori leur verser les salaires et autres indemnités durant les vacances. Finalement, la chambre administratrice ne pouvait pas se déjuger à deux semaines d'intervalle, confirmant ainsi le premier jugement. Si bien qu'ils seront 81 enseignants à avoir été condamnés à remettre leurs notes aux établissements concernés. Cependant, alors que leurs collègues sont déjà en vacances, il se trouve 4 enseignants du lycée Djebli, là où le mouvement a été déclenché, qui refusent toujours de se plier à la décision de justice.